Exposé sur la musique expérimentae de Penderecki

Exposé musique : la musique dans l’Histoire :

Tren ofiarom Hiroszimy (Thrène à la mémoire des victimes d'Hiroshima

-composition musicale 52 instruments à cordes (24 violons ; 10 altos ; 10 violoncelles ; 8 contrebasses de 1959

- composée par Krzysztof Penderecki, un compositeur polonais né le 23 novembre 1933 et mort le 29 mars 2020 (époque contemporaine et musique expérimentale)

- oeuvre qui a reçu le troisième prix au concours de composition « Grzegorz Fitelberg » en 1961.

- thématique du thrène (lamentation funèbre chantée aux funérailles)

- Penderecki rend hommage aux victimes de la bombe atomique d’Hiroshima du le 6 août 1945.

La composition a rapidement suscité un énorme intérêt dans le monde entier, obtient des récompenses dans de nombreux pays et a commencé la carrière à succès de Penderecki.

Ecoute de l’œuvre : Analyse :

— formation instrumentale : 52 instruments à cordes (24 violons, 10 altos, 10 violoncelles

et 8 contrebasses)

Mode : Atonal

— tempo : pas de tempo, pas de pulsation; on parle de temps lisse


— nuances : intensité stable ou contrastée


— forme : organisée sans thème

— caractère :
affolant– brutal - alarmant – angoissant – menaçant– terrifiant – virulent– inhabituel – violent – agressif – pesant– confus

L’orchestre est utilisé de manière inhabituelle : les cordes créent des atmosphères particulières en utilisant des techniques extrêmement précises et complexes. Les possibilités sonores des cordes sont poussées à l’extrême, permettant de créer des atmosphères et des sensation très spéciales et spécifiques qui remplacent la mélodie.

Le temps est indiqué en secondes au lieu de temps. (8'37 était à la base le nom de l'œuvre). La partition, dont je n’ai réussi à me procurer que les signes de notation, n’utilise pas un moyen d’écriture conventionnel mais utilise son propre langage.

(distribution de la feuille)

Six parties distinctes :

- 1re partie : de 0 min 0 s à 1 min 24 s : cluster  avec des entrées en tuilages des groupes de cordes sur les notes les plus aiguës et dissonantes possibles, sons tenus, stridents et registre suraigu qui symbolisent les cris et les hurlements des victimes. Après un bref silence, les sons tenus se transforment en oscillations symbolisant les hurlements qui se transforment en plaintes.

- 2e partie : de 1 min 25 s à 2 min 17 s : sons martelés avec la technique du « col legno » (sur le bois de l’archet), notes très rapides passant dans toutes les voix, cela symbolise la panique et le désordre.

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