Lettre à la cinéaste kawther ben hania à propos de son documentaire
Lettre type : Lettre à la cinéaste kawther ben hania à propos de son documentaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Feriel Bouguecha • 22 Mai 2017 • Lettre type • 2 622 Mots (11 Pages) • 711 Vues
TRAVAUX SUR ZEINEB N’AIME PAS LA NEIGE
Critique cinéma « Zeineb n’aime pas la neige »
Le documentaire tunisien « Zeïneb takrahou athalj » ou « Zeineb n’aime pas la neige » sorti en 2016 montre la vie d’une jeune fille tunisienne prénommée Zeïneb et celle de sa famille, dont son petit frère, sa mère, son beau-père et sa demi-sœur Wijdène. On la voit évoluer de neuf à quinze ans et faire face à toutes les épreuves que la vie a mis sur son chemin, notamment son départ pour le Canada symbolisé par la neige, ce qui suscite l'intérêt des personnes qui regardent le documentaire et les incite à s'attacher à elle, d’autant plus que la réalisatrice, Kaouther Ben Hania, a choisi les moments qui apparaissent à l’écran avec pertinence, comme les ellipses de trois ans entre certains moments par exemple.
L’histoire peut tout d’abord sembler passe-partout, mais on s’attache rapidement aux personnes que l’on voit à l’écran, d’autant plus que nous sommes certains de leur authenticité.
On voit aussi la culture tunisienne de Zeineb s'entremêler à cette nouvelle culture occidentale, sans pour autant effacer ses origines. Ainsi, le documentaire représente énormément de caractères propres au peuple Tunisien qui sont facilement reconnaissables à l’écran et qui font se réjouir ceux qui les reconnaissent. Ils donnent une certaine fierté aux tunisiens devant l’écran, ce qui est sans conteste quelque chose de positif et séduisant à propos du documentaire. Cependant, cette appartenance à deux cultures presque diamétralement opposées est aussi à l’origine de la sensation de n'appartenir totalement à aucune des deux, ce qui est un sentiment que ressentent beaucoup d'émigrés. Cela donne une autre dimension au documentaire et lui ajoute émotion et force.
En outre, le documentaire tunisien est plaisant à regarder de par son histoire et le choix pertinent de la réalisatrice des moments apparaissant à l'écran mais il véhicule aussi des valeurs et montrent une situation dans laquelle se trouvent énormément de personnes et dont on ne parle pas assez.
Amira Almi – 3ème7
Critique de cinéma : « Zaïneb n'aime pas la neige ».
Six ans de tournage pour moins de deux heures de film. Kaouther Ben Hania a vu son travail récompensé par le Tanit d’or ainsi que le prix du meilleur documentaire au festival de Montpellier en 2016. « Zaïneb n’aime pas la neige « raconte l’histoire de Zaïneb, neuf ans et de sa famille, qui après la mort de son père traverse une période de changement considérable. Nouvelle famille, nouveau pays, tous les ingrédients sont réunis pour donner naissance à une fiction de qualité. Sauf que dans ce film un peu spécial, c’est la vraie vie. En effet, la réalisatrice et son équipe ont suivi le quotidien de Zaïneb, jusqu’à ses quinze ans, pour ensuite en garder l’essentiel. Et en six ans, il s’en passe des choses : mariage, déménagement, cohabitation, divorce… autant de moments riches en émotions. Est-ce que les acteurs ont été à la hauteur de l’intensité de ces événements ? Bien sûr que oui puisqu’il s’agit de leur vraie vie. Et c’est là tout le charme du film. Les spectateurs voguant entre la naïveté infantile et les dures épreuves de la vie se retrouvent embarqués dans une aventure peu ordinaire, rythmée par les rires et l’émotion. En somme, le cachet assez atypique de ce film sublimé par la sincérité de la situation vaut à lui seul le détour, et insuffle cinéma tunisien un vent de fraîcheur.
YASSINE BOUSSAA 3ème 7
A Tunis, le 16 mars 2017[pic 1]
Chère Madame Kaouther Ben Hania,
Nous sommes des élèves de la classe de 3°7 au Lycée Pierre Mendès France et suite à la projection de votre film « Zaïneb n’aime pas la neige », l’idée nous est venue de vous écrire une lettre, dans le dessein de vous faire part de nos émotions et de nos sentiments en découvrant votre film, et aussi pour vous soumettre quelques-unes de nos nombreuses interrogations.
Tout d’abord, nous désirons vous faire part de nos impressions. En tant que jeunes adolescentes, nous ne sommes point accoutumés à visionner des documentaires. Toutefois, votre film, qui traite de faits de société que l’on rencontre au quotidien : familles recomposées à cause de la perte d’un parent, changement de pays, d’environnement et de culture, relation avec les beaux-pères, les beaux-frères et belles-sœurs … a pu aborder ces sujets sur un mode plus léger en adoptant un ton humoristique rendant la critique de la société plus abordable et moins crue.
Mais - avouons-le - nous avons beaucoup apprécié votre film, que nous avons trouvé touchant, émouvant, attendrissant, révélateur et extrêmement éloquent. La rencontre de Wijdane et Zaineb représente, en effet, en quelque sorte l’opposition entre le Canada et la Tunisie surtout sur le plan religieux ; opposition qu’on constate via la façon de penser de Wijdane qui clame : « Je suis Canadienne » manifestant ainsi une différence radicale vis-à-vis de Zaïneb qui dit que « Tous ceux qui ne sont pas musulmans vont en enfer ». D’ailleurs, on note cette opposition sur le plan culturel, à travers la scène de Noël. Aussi remarque-t-on une légère critique de la société de consommation canadienne qui compense le manque d’affection par la consommation, à travers cette même scène.
En outre, nous nous posons plusieurs questions, notamment sur la forme et l’intérêt de votre film. Premièrement, pourquoi avez-vous choisi le documentaire comme genre cinématographique ? Qu’est-ce qui vous a poussé à filmer la famille de Zaïneb en particulier ? Et pourquoi durant six ans seulement ? Et puis, comment les personnages ont-ils réagi face à la caméra pour la première fois ? Mais surtout, pensez-vous qu’il serait intéressant de réaliser une suite pour filmer l’adolescence de Zaïneb ?
Pour conclure, nous vous félicitons pour le succès de votre film et remercions notre professeur de Français Mme Zaoui qui nous a donné l’opportunité de le découvrir. Aussi nous vous remercions pour ce temps que consacrerez à la lecture de la présente lettre.
Veuillez recevoir, Madame, nos salutations distinguées ,
Feriel Bouguecha et Lilia Hamrouni , 3°7
MOUAKHAR Aziz
Critique du film « Zaineb n’aime pas la neige »
Une famille endeuillée par le décès de la figure paternelle quitte la Tunisie, sa terre natale, pour aller vivre au Canada en compagnie de leur nouveau père et de sa fille. Mais la jeune Zaineb, aînée de la famille, ne parvient pas à se construire et à se forger sa propre « identité » dans ce milieu qui lui est étranger.………………………………………………..
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