La figure de Salomé

Dans le nouveau testament, Salomé est une personne assez écartée de la scène qui a peu d'importance et qui ne prend pas beaucoup la parole. Le Nouveau testament écrit environ en 70 après J-C est le point de départ car Hérodiade de Flaubert reprend l'Evangile selon Marc en décrivant d'autant plus Salomé, ses gestes et son caractère. Ensuite la pièce de théâtre, Salomé de Wilde écrit la suite de l'Evangile selon Marc et des Trois contes mais cette fois-ci en se focalisant sur le critère et sur les sentiments de Salomé. On voit de plus la mise en avant du personnage de Salomé car le dernier texte est tiré de la pièce de théâtre éponyme Salomé cela montre donc le changement de vision des personnages et de leur importance car au fil des années Salomé devient une femme fatale puissante qui a beaucoup d'importance et de pouvoir. Ces différents textes sont tous trois liés par l'intextualité malgré la différence d'auteur, de période et de mouvement. Ces tris textes parlent tous trois du personnage de Salomé, personnage-type de la femme fatale associant mauvaises moeurs, séduction et sensualité. C'est en outre un personnage que nous pouvons associer au personnage de Dom Juan, du sexe opposé car lui aussi est le personnage-type du séducteur, tous deux incarnant le désir, la puissance et la manipulation. De plus Dom Juan a été écrit et réécrit et son portrait s'est dressé grâce à divers textes qui soulignent le personnage-type du manipulateur, séducteur, beau-parleur et envoûteur qu'il est.

L'intertextualité permet donc de voir un personnage sous différents angles et aspects afin d'avoir un portrait final le plus précis et complet possible

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