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Pêche En Eaux Troubles

Mémoire : Pêche En Eaux Troubles. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2013  •  1 017 Mots (5 Pages)  •  913 Vues

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Rédaction d’une sous partie METHODOLOGIE CONTEMPORAINE : Texte de Bismarck :

Bismarck et l’Autriche après Sadowa (1866)

II. Un plaidoyer en faveur de la paix.

Nous avons donc pu constater que l’avis du conseil de guerre va à l’encontre de celui de Bismarck quant à la décision de continuer la guerre contre l’Autriche ou pas, alors que la Prusse se trouve en position de force au lendemain de la Bataille de Sadowa le 3 juillet 1866.

A. Les risques d’une guerre longue.

Pour faire entendre sa voix, Bismarck prend alors le temps de réfléchir à toutes les raisons qui constituent son argumentation pour arrêter la guerre. En effet nous pouvons d’abord dire qu’il prend le prétexte du danger militaire qu’une guerre longue pourrait entrainer des lignes 26 à 30. Les troupes prussiennes avanceraient jusqu’aux frontières hongroise dont les troupes sont craintes. Il suffit de se souvenir de de 1848-1849 alors qu’elles ont posé un véritable problème à l’Autriche, qui pourtant possédait une force militaire non négligeable. En effet, alors que la Hongrie réclamait son indépendance, l’Autriche réussit à monter la minorité croate contre elle. Les troupes croates ont été battues et même après cet épisode l’Autriche avait quand même rencontré une certaine difficulté à écraser l’armée hongroise ayant dû faire appel à l’aide Russe. De plus il y a un risque de combattre sur deux fronts en même temps puisqu’à ce moment-là, les généraux autrichiens vont revenir d’Italie. Ensuite, selon Bismarck, si la guerre se poursuit une occasion autant à leur avantage ne se représentera plus, et cela « diminuerait par conséquent notre prestige » (L 29-30). Ici nous pouvons voir la tentative de Bismarck pour convaincre l’Etat-major et par conséquent Von Moltk, personnages qui constituent le conseil de guerre et qui sont bien plus soucieux du prestige qu’il ressort d’une bataille et qui s’imprime dans leur carrière que de la situation politique militaire ou encore sociale et culturelle de leur pays. Sur un point de vue militaire, Bismarck évoque aussi le fait, que des négociations trop longues ou un conflit « aplanirait les voies à l’intervention française » (L 30-31). Nous pouvons comprendre qu’ici le risque que Bismarck laisse sous-entendre c’est l’intervention d’autres puissances comme la France ou encore la Grande-Bretagne dans ce conflit. Ces puissances auraient la possibilité d’organiser un congrès pour l’arrêter et ainsi pouvoir avoir le moyen de réclamer certaines choses, comme des territoires rhénans pour la France qui n’avait pas eu vraiment l’occasion de les exiger lors de l’entrevue de Biarritz en Octobre 1865. Cette possibilité irait évidemment à l’encontre de la réalisation de l’unité allemande que Guillaume Ier désire plus que tout.

B. La nécessité d’une paix modérée.

Ensuite nous pouvons mettre le plaidoyer de Bismarck sur le fond d’un thème, celui de la nécessité d’une paix modérée. Effectivement le chancelier met en exergue le fait que si l’adversaire se sent humilier –ce qui pourrait être le cas en continuant

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