Louise Nevelson / sculptrice américaine

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Arts, lettres et communication :

groupe

Louise Nevelson

Travail de recherche et d’analyse présenté à

Département d’Arts visuels

Histoire  de l’art moderne

Cégep de

27 avril 2017.

Ce travail de recherche portera sur la sculptrice américaine Louise Nevelson. Celle-ci se distingue et évolue dans le courant : expressionnisme abstrait. Elle assemble différentes formes pour former plusieurs nouveaux objets. Réflexion sur une chute d’eau II sera l’œuvre approfondie pour l’analyse de ce travail. Produite à l’aide de matériaux tels que le bois et la peinture, cette sculpture contemporaine a été créée en 1972. Cette étude comprendra une première partie consacrée à la biographie de l’artiste Louise Nevelson ainsi que le courant dans lequel elle s’est perfectionnée. Une deuxième partie sera destinée à la description formelle de l’œuvre Réflexion sur une chute d’eau II choisie par moi-même. Enfin, une troisième tâche comportera une piste d’interprétation de l’œuvre à l’étude.

(122 mots)

Biographie et courant

En 1899 est née Louise Nevelson sous le nom de Leah Berliawsky. Provenant de Kiev en Ukraine sa famille a décidé d’émigrer aux États-Unis. En 1920, celle-ci prend la décision de s’initier à plusieurs formes d’art telles que le dessin, la peinture, le chant ainsi l’art dramatique. Elle est donc allée par la suite à l’école d’Art Students League de New York. En 1936 elle exposait et montrait plusieurs travaux de gravures, peintures et sculptures. Louise Nevelson commence à exposer seule, ses créations en 1941. Associée au mouvement : expressionnisme abstrait à cause notamment de la grosseur et l’assemblage de ses œuvres, en 1950, elle se concentre davantage sur la sculpture et commence à créer des installations grandioses avec souvent un message à livrer. Elle s’aide de morceaux de bois anodin récupéré qu’elle peint par la suite de couleur noire mate. Pour sa part, la majorité des œuvres de Nevelson exprime ses sentiments à propos de sa culture ainsi que de son enfance. Bien que la plupart de ses œuvres aient été créées à l’aide de bois elle a aussi exploré le plexiglas, l’aluminium et l’acier. Ses œuvres ont ouvert les portes au mouvement : féminisme. En 1970, elle est influencée par l’expressionnisme abstrait, le minimalisme2, une forme d’art simplifiée souvent, peu détaillés, mais aussi très précis. L’art féminisme est un art représenté à l’aide d’un discours féminin exprimant certaines revendications, ainsi que l’installation4, des œuvres de grandes dimensions exposées dans un environnement extérieur à cause de sa dimension imposante. Créer à l’aide de plusieurs matériaux fragiles, des artistes tels que  Mark di Suvero, un sculpteur américain de l’expressionnisme abstrait, donc 8 de ses sculptures5 en acier se trouvaient au parc Crissy Field de 1967 à 2012, Willem de Kooning  est un peintre représentant beaucoup de portrait abstrait ainsi que Lee Bontecou6, un sculpteur et écrivain d’origine aussi américaine ayant eu une grande influence sur l’art à New York, ont beaucoup inspiré Nevelson. Celle-ci s’est éteinte en 1988 à New York. 

Pour en apprendre davantage, le courant ; expressionnisme abstrait  aussi connu sous le nom d’Action Painting, est le premier mouvement abstrait à avoir fait son apparition aux États-Unis. Les deux principaux éléments formels de l'expressionnisme abstrait sont l'abstraction postcubiste ainsi que du Surréalisme. Il se caractérise par des toiles de grandes dimensions souvent peintes entièrement, c’est ce qu’on appelle le all-over7. Il s’agit de répartir de la peinture plus ou moins uniformément, mais de manière à recouvrir en totalité la toile. Deux groupes d’artistes se caractérisent de l’expressionnisme abstrait, soit ; l’action panting et le colorfield panting. Cependant, Louise Nevelson n’est pas associée à l’un des deux groupes. Dans le premier groupe, action panting qui a débuté en 1952, les œuvres sont créées de manière incontrôlable avec de grands gestes brusques et rapides. Lorsqu’on pense à ce groupe le premier artiste à qui pensé est Jackson Pollock8. Un peintre américain connu pour plusieurs œuvres, notamment pour sa série The Sounds in the Grass8, où il fait l’utilisation de la technique dripping1. Une technique, où on porte attention aux gestes de l’artiste et l’épaisseur de la peinture. Cette technique a fait apparition en 1943 avec Willem de Kooning9. Du côté du deuxième groupe, le colorfield panting est reconnu avec le peintre Mark Rothko aussi d’origine américaine, dont ses créations de peintures nommées Multiform10. Il s’agit de couleurs vives mises en à plat ne créant aucune perspective et profondeur.

Description formelle

Une œuvre nommée Réflexions sur une chute d’eau II  créer en 1972 par Louise Nevelson est une sculpture établie à l’aide d’assemblage de bois ainsi que peint par la suite. Elle est considérée comme une installation. La sculpture se retrouve au The Art Institute of Chicago. Elle est d’une grandeur réelle de 87 ¼ x 198 x 15 po, et représente une chute d’eau abstraite.

Tout d’abord malgré qu’il s’agisse d’une œuvre abstraite, le titre indique assez clairement le sujet dont il est question tel qu’une réflexion sur une chute d’eau. L’œuvre d’art est placée contre un mur de couleur neutre et montée de manière égale sur des petits rectangles blancs. Face à la sculpture, il est possible de la voir davantage en gros plan et de se déplacer plus proche ou même de côté pour voir différentes perspectives et d’observer le relief et le travail sur le bois. Les éléments (l’assemblage de morceaux de bois) créent l’œuvre d’art, ils sont placés de manière équivalente dans l’espace. Comme il s’agit d’un assemblage, les morceaux de bois collé ensemble forment des lignes verticales passant de haut en bas, attirent l’attention et créent des divisions. Ce qui crée une propreté ainsi qu’une certaine organisation dans la sculpture.  

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