Les tags
Dissertation : Les tags. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nia12 • 15 Septembre 2020 • Dissertation • 981 Mots (4 Pages) • 949 Vues
Aujourd’hui, la plupart des murs des villes sont recouverts de tags. Mais comment est apparu ce mouvement ? Le corpus constitué de trois extraits de presse et de plusieurs photographies, nous invite à nous demander ce qu’est réellement le tag ? Nous découvrirons ainsi, dans un premier temps qui sont les auteurs de ces graffitis et ce que sont les tags puis constaterons la vision portée sur cette forme d’art et son évolution.
Premièrement nous observerons les tagueurs, leurs œuvres, l’environnement dans lequel elles sont réalisées mais aussi les raisons du tag.
D’abord, les trois documents du corpus décrivent les tagueurs. L’article de Jacqueline Rémy « Les tagueurs sont dans la ville » paru dans le journal l’Express le 24 juin 1988 décrit le profil de ces tagueurs. Le style américain décontracté et provocateur de ces jeunes adolescents qui se donnent des surnoms anglophones et qui, en bandes parlent d’une manière particulière. Otto Hahn auteur de l’article « Histoire de graffiti » dans le journal l’Express en octobre 1987 précise cette idée en citant des noms bien connus du milieu du tag comme Blek, VR, Jef Aérosol… Le journaliste Alain Faujas explique dans son article « Profession : chasseur de tags » paru dans le journal Le Monde les dégâts occasionnés par ces tagueurs notamment dans les stations de métro.
Ensuite, le corpus décrit l’environnement dans lequel les tagueurs s’expriment. Jacqueline Rémy pointe Paris et sa banlieue, les trains, gares, métro, les stations publiques, les murs vierges et même les cahiers d’école qui sont la cible des tagueurs pour leurs œuvres. Otto Hahn explique que chaque bande de tagueurs à un territoire bien défini et veille à ce que ses œuvres ne soient pas recouvertes. Alain Faujas confirme cette idée en montrant que les tags envahissent les murs des gares et des stations de métro. L’une des photographies de Françoise Robert L’Argenton, parue dans la revue de Communication et Langage en 1990 illustre une signature réalisée sur une voute du métro d’une station parisienne.
Enfin, les articles de presse et l’une des photographies décrivent les différentes formes de tags. L’article « Les tagueurs sont dans la ville » explique que les tags apparaissent incompréhensibles aux yeux des profanes et qu’il existe différentes formes de tag comme les simples signatures, les graffitis, les fresques, les stickers, les dédicaces ou au contraire le « toy ». L’article « Histoire de graffiti » cite également les tags au pochoir, les personnages amibes et explique que certains tagueurs sont reconnus par leur style de tag. Ces tags provoquent ainsi de l’anxiété chez certains voyageurs explique l’article « Profession : chasseur de tag ». L’un des styles de tag le « flew up » nous est montré par l’une des photographies faites dans le métro parisien de Françoise Robert L’argenton.
Ainsi, les différents documents expliquent les raisons pour lesquelles ils taguent. Jacqueline Rémy cite ces raisons comme étant une manière de s’exprimer, de montrer que l’on existe, de laisser une trace de soi. C’est une sorte de provocation envers la société anticonformiste et un espoir de reconnaissance. Le tag est une pratique addictive. Otto Hahn poursuit cette idée en écrivant que le tag est un moyen d’expression et de liberté. Alain Faujas compte environ une vingtaine de tags apposés chaque jour. La photographe Françoise Robert l’Argenton montre également le tag « toyé » qui est un tag recouvert par un autre tag par un clan adverse pour exprimer la rivalité.
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