Le style milanais
Cours : Le style milanais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Margaux Wates • 1 Mars 2016 • Cours • 482 Mots (2 Pages) • 659 Vues
LE STYLE MILANAIS
Max Huber, Enzo Mari, Bruno Munari, Franco Gigani, Giovani Pritori, Massimo Vignelli.
Au fond, le style milanais est ce qu'on appelle le graphisme italien d'après guerre.
Marinetti, Les mots en liberté, 1919
Les lettre ici s'expiment par leur dislocation un contexte de la 1ère guerre mondiale. Les lettre sont employées en tant que signe pur, pour leur force, leur forme formelle, etc...
Le style milanais se rapproche du style suisse : usage préponderant de la photo, manière d'organiser les informations de façon rationnelle, emploi de police de caractères linéale, gout pour l'assymétrie
Max Huber, affiche pour la Rinascente, années 1950'
(Huber est suisse mais va faire partie du style milanais)
Dimension typographique t de couleurs et de signes dans l'espace.
3 affiches pour compétitions automobiles, années 1960'
1. Huber reprend en forme d'hommage le travail de Mohonilagui (vérifier ortho) et l'introduit dans une affiche.
2. Superposition de couleur ; créé une confusion optique qui est propre à évoquer le caractère dynamique de la situation (automobile : la vitesse) et le caractère bruyant de la compétition (aspect sonore). Cette affiche produit un bruit visuel.
3. Pas de photographie mais des flèches. Travail sur la spatialité, la profodeur. Jeu de fuyante perpetuelle (comme les automobiles qui vont et viennent).
Huber produit des couvertures de magazine de jazz.
L'oblique, la superposition, la place prépondérante de la photographie, les applats de couleurs, des cadrages dynamique, le titre pas toujours placé au même endroit (novateur pour l'époque), rapprochent ces couvertures du style suisse (mais appartient au style milanais). Des formes dessinées d'instruments de musiques et plus abstraites apparaissent sur ces couvertures. On voit aussi un jeu sur la reserve (le blanc du papier apparait à certains endroits). Le jazz = une musique qui s'improvise; ce traitement graphique essaye de rendre compte de cette spontanéité dont font preuve les joueurs de jazz.
Giavanni PINTORI, affiches pour Olivetti, 1950
Travail assez étonnant avec un registre formel volontairement limité, qui se base sur quelques éléments d'objets formels prélevés, avec lesquels il va faire des combianaisons. Résultats assez joyeux, positif, etc...
Franco Grignani
Un des artistes du style milanais dont l'influence sera la plus importante.
Travail sur la couleur vive, les formes en réserve, travail assez rationnel sur la typographie. Mais c'est un artiste qui aime l'audace, comme en témoigne ce qu'il effectue pour Pingouin Books
Couvertures pour Pingouin Books (livres de science fiction)
Dimension psychedellique (formes). Fond systématiquement noir. Effet de distorsion (que l'on retrouve dans nombreux des travaux de Grignani)
Rapport à la photographie novateur :
Avant on accolait des photos au formes, là Grignani part de photographie, il opère un travail de contraste brutal qui distinct du blanc et du noir (produit effet de planéité), et en même temps ce qui l'intèresse c'est aussi les distorsions optiques.
Son interet est d'emmener une photo vers des registres inédit : cela produit des effets saisissant.
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