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Le Corbusier, Ralph Brown

Résumé : Le Corbusier, Ralph Brown. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2020  •  Résumé  •  2 630 Mots (11 Pages)  •  642 Vues

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CHARLES ÉDOUARD JEANNERET

LE CORBUSIER

RALPH BROWN

LE CORBUSIER

Tables des matières :

  1. Biographie
  2. Analyses
  1. La Villa Savoye
  2. La Maison La Roche
  3. La Cité Radieuse
  4. La Chapelle Notre-Dame du Haut
  5. L’Église Saint-Pierre de Firminy
  1. Conclusion

 

  1. Biographie :[pic 2]

Né sous le nom de Charles Édouard Jeanneret, Le Corbusier est un architecte, urbaniste, peintre, sculpteur et écrivain français d’origine suisse.

Il est né le 6 octobre 1887 à La Chaux-de-Fonds en Suisse et est mort le 27 août 1965 à l’âge de 77 ans à Roquebrune-Cap-Martin en France.

Il a choisi le surnom Le Corbusier a été pris pour le différencier de son cousin. C’est une adaptation du nom d’un de ses ancêtres maternels.

Le Corbusier a débuté sa carrière par une formation de graveur ciseleur mais il va rapidement se tourner vers l’architecture. Il va donc se lancer dans ce domaine sans aucuns diplômes, diplômes qu’il n’aura jamais.

Il va faire une série de voyages à travers l’Europe pour trouver de nouvelles techniques. C’est au cours de ses voyages qu’il trouvera de l’inspiration qui constitueront la base de ses réalisations.

A 30 ans il va s’installer à Paris où il va rencontrer Amédée Ozenfant avec qui il créera plus tard la revue « L’esprit nouveau », revue d’art et d’architecture.

Il formulera, avec le même artiste, une doctrine esthétique nommée purisme et née suite à une critique du cubisme. Ils la feront grâce à un petit livre, Après le cubisme.

C’est avec son cousin Pierre arrivé à Paris que Le Corbusier va créer une agence rue de Sèvres. C’est là que verront le jours ses projets remarquables, construit ou non, de la décennie 1920 – 1930 tels que la maison La Roche ou la villa Savoye.

C’est suite à la crise économique de 1929 que Charles Édouard va se concentrer sur l’organisation de la concentration urbaine mais ce n’est qu’une fois la seconde guerre mondiale terminée qu’il mettra ses idées sur pieds.

Il mourra suite à un malaise cardiaque en méditerranée.

Les théories de Le Corbusier…

Le mouvement du modernisme apparu dans les années 20 va influencer de nombreux architectes. Celui-ci est caractérisé par un retour au décor minimal et aux lignes géométriques pures. Les matériaux utilisés étaient le verre et le béton pour les façades et le verre et l’acier pour les structures des bâtiments.

Le Corbusier a contribué à ce mouvement en posant 5 principes architecturaux :

  • Les pilotis : La construction est surélevée afin de dégager l’espaces pour la circulation et supprimer les locaux obscur et humides.
  • Le toit-terrasse : Il augmente la surface habitable et peut servir de solarium, de piscine, de terrain de sport ou encore de toit-jardin.
  • Le plan libre : Les murs porteurs sont remplacés par des piliers pour libérer de l’espace et la circulation.
  • La façade libre : La suppression des murs porteurs permet la construction de façade en baie vitrée, de fenêtre ou de murs légers.
  • La fenêtre bandeau : Des fenêtres de grande longueur offrant une vue panoramique et une augmentation de la luminosité au l’intérieur.

Beaucoup critiqué à son époque, il continue encore aujourd’hui d’influencer l’architecture moderne grâce à ses idées et ses théories.


  1. Analyses
  1. La Villa Savoye :[pic 3]

La Villa Savoye est une des réalisations les plus connues de l’architecte. Baptisée « Les Heures claires », cette villa a été construite de 1928 à 1931 à Poissy dans les Yvelines (à 30 kilomètres de Paris). Elle est constituée d’un parallélépipède sur pilotis. Elle mesure 9m40 de haut, 21,5m de long et 19m de large. Elle sera inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2016.

Cette maison a été construite pour la famille Savoye désirant une maison pour se reposer et recevoir des amis le week-end. Ils souhaitaient une villa de plein pied, sauf la chambre de la femme qui devait se situer à l’étage. Quatre projets seront remis mais par faute de moyens, ils choisiront le cinquième.

« La maison reposera sur l'herbe comme un objet sans rien déranger »

Surnommée « Machine à habiter » par Le Corbusier, tous les critiques et historiens de l’arts s’accordent pour dire que c’est un des sommets de l’architecture du XXe  siècle.

Construite uniquement de béton armé et de verre, la villa est basée sur 34 pilotis.

Le rez-de-chaussée pratiquement transparent est aménagé au profite de l’automobile et des services. Il contient une partie extérieure pour les voitures, et une partie intérieure pour le hall d’entrée, le garage et une partie pour le service. La base de la villa a été créé selon le rayon de braquage d’une limousine. C’est du centre du niveau que commence la rampe qui permet d’accéder à l’étage supérieur. Son virage reprend le mouvement de circulation autour de la villa.

Au premier étage, les pièces sont disposées en fonction du soleil et de la vue. L’espace est divisé en deux. D’une part, on retrouve l’espace public et de l’autre l’espace privé. La terrasse avec son petit jardin suspendu sont orientés vers le sud. Le salon est un grand rectangle qui s’étend sur 84 mètres carrés. Des baies vitrées donnent sur la terrasse. La cuisine est conçue comme un espace hygiénique, fonctionnel et moderne. Avec son carrelage blanc, elle serait comparable à un laboratoire. LA cuisine possède sa propre terrasse.

La chambre des parents se partage en deux parties. De l’une des armoires coulissantes et de l’autre une salle de bain avec une chaise longue.

Sur le toit-jardin est sur certains point aménagé comme un espace intérieur. Le Corbusier voit cette terrasse comme un espace de contemplation avec la nature. On y trouve des murs avec des fenêtres vides donnant sur le jardin. Ces murs permettent de garder cet espace ouvert sur le ciel tout en abritant le solarium du vent.

Le Corbusier a conçu cette villa comme une promenade architecturale en s’inspirant de l’architecture arabe qui à ses yeux s’apprécie en marchant, en se déplaçant. Il nous conduit à travers les différents espaces en nous faisant découvrir une succession de vues sur les paysages extérieurs ou des détails architecturaux.

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