La renaissance artistique
Analyse sectorielle : La renaissance artistique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar linaaa • 29 Mai 2018 • Analyse sectorielle • 8 039 Mots (33 Pages) • 718 Vues
La Renaissance Artistique :
Sommaire :
A. PEINTURE = Clouet (Lina)
● Introduction : L’essor du portrait à la Renaissance
I. Le portraitiste royal : Jean Clouet 1) Clouet, peintre officiel du roi de France 2) François Ier, Roi de France et figure de la Renaissance française
II. Les portraits du roi François Ier 1) Le portrait d’État, les débuts d’une image personnalisée 2) Le portrait d’apparat officiel de François Ier : véritable outil de communication
B) SCULPTURE = Adriaen de Vries (Enrichetta)
I. Biographie de l’artiste II. La sculpture “Mercure enlevant psychée”
C) ARCHITECTURE = Bramante
I. Biographie de l’artiste (Enrichetta)
II. Le Tempietto San Pietro in Montorio,
chef-d’oeuvre architectural
1) Un contexte historique particulier 2) Un monument avant tout symbolique
● Conclusion : La renaissance artistique, véritable rupture avec le Moyen Age
● Sources
A- Peinture = Jean Clouet (PARTIE LINA) :
Peintures et dessins de Jean Clouet
Introduction : L’essor du portrait à la Renaissance
Le portrait est un genre pictural qui commence à se développer au XVème siècle, depuis la Flandre, comme le montrent, par exemple, les œuvres du peintre Jan Van Eyck. Ses modèles sont représentés de trois quarts, les yeux fixant celui qui regarde le tableau. Les rides, les défauts de la peau, … ne sont pas dissimulés afin de mieux représenter la réalité et les effets saisissants de la vie. Mais ce n’est qu’au début du XVIème siècle, que l’art du portrait, sous l’influence des artistes italiens comme Botticelli et Léonard de Vinci qui utilisaient des formats plus grands et diversifiaient les techniques selon la destination de ces représentations (en particulier pour les portraits officiels), prospère dans toute l’Europe de la Renaissance. Ayant tout d’abord des fonds sombres et monochromes (vers le XVème siècle), les portraits,
symboles d’une révolution dialectique de l’image, s’enrichissent ensuite d’arrière-plans paysagers qui reflètent la vie spirituelle et l’état d’âme de la personne représentée (comme sur le tableau de Léonard de Vinci, La Joconde).
Le terme de “portrait” semble avoir d’abord désigné un dessin, une représentation par l’image, sens général qui se rencontre encore chez certains écrivains. Par une spécialisation correspondant à l’épanouissement du genre, il prend en 1538 le sens de " représentation picturale d’une personne, de son buste ou de son visage ". À partir de la Renaissance, le portrait devient donc une effigie ressemblante.
Même si les portraitistes exécutent leurs tableaux en atelier, souvent en absence du modèle, ils réalisent au préalable un dessin en présence de celui-ci. Jean Clouet aurait eu un quasi-monopole de l’exécution des portraits royaux. Il existe ainsi encore de nombreux dessins préparatoires de Clouet, pris sans doute sur le vif, puisque certaines séances de pose sont attestées, à Blois en mars 1529 et à Fontainebleau en 1537.
La Tête de François Ier,
Jean
Clouet,
dessin vers
1524.
Chantilly,
Musée
Condé
Ici, ce dessin préparatoire présente le visage royal, tourné de trois quarts, des yeux en amande, un grand nez, une barbe soignée et un chapeau à plume. Ce dessin montrant la physionomie la plus connue du roi est une sorte de modèle officiel qui servit pour plusieurs tableaux dont celui de Clouet conservé au musée du Louvre.
Portrait de François Ier, 1524, Jean Clouet - (Tableau inspiré du dessin préparatoire ci-dessus)
I. Le portraitiste : Jean Clouet 1. Clouet, peintre officiel du roi de France :
L’histoire de l’atelier des Clouets, père et fils, est indissociablement liée à celle de la cour des rois de France au 16ème siècle. François 1er, grand admirateur de la Renaissance lombarde et de l’Antiquité, aime l’art français et notamment le portrait. Dans ses collections, les chefs-d’œuvre de Léonard de Vinci ou Raphaël côtoient les portraits Jean Clouet. Né en 1480 à Bruxelles, Jean, originaire des Pays-Bas bourguignons, est formé dans l’atelier de son père, un peintre flamand au service du Duc de Bourgogne. En 1515, il se fixe à Tours et devient le peintre officiel du roi de France, qui lui commande des portraits de sa famille et de son entourage. Des portraits peints, mais
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