La Joconde

La Joconde de Léonard de Vinci

1. Autour de l’oeuvre

La Joconde est une oeuvre réalisée par Léonard de Vinci entre 1500 et 1505. Le tableau se nomme aussi “Le portrait de Mona Lisa” ou simplement “Mona Lisa”. Il représente un portrait, à priori celui de Florentine Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo qui l’a commandé. Acquis par François Ier, cette peinture est exposée au musée du Louvre à Paris. La Joconde est devenue un tableau éminemment célèbre car, depuis sa réalisation, nombre d'artistes l'ont prise comme référence. À l'époque romantique, les artistes ont été fascinés par ce tableau et ont contribué à développer le mythe qui l'entoure, en faisant de ce tableau l’une des œuvres d'art les plus célèbres du monde: elle est en tout cas considérée comme l'une des principales représentations du visage féminin. De plus le vol de la Joconde a rendu celle-ci encore plus célèbre. Le 22 août 1911, l’artiste Louis Béroud, qui voulait en faire une copie, a découvert la disparition du tableau. C’est deux ans plus tard que le coupable Vincenzo Perrugia, ancien vitrier italien au Louvre est démasqué en essayant de le vendre. Il fut condamné à 18 mois de prison, les avocats ayant reconnu le vol comme un acte patriotique. Au XXIe siècle, la Joconde est devenue l'objet d'art le plus visité au monde.

2. Présentation de l’oeuvre

La Joconde est une peinture à l'huile sur panneau de bois de peuplier de 77 x 53 cm, c’est un portrait de petite taille. Le flou du tableau est caractéristique de la technique du sfumato. Le sfumato, qui signifie en Italien « enfumé », est un effet vaporeux. A bien y regarder toutes les couleurs se fondent les unes dans les autres en de subtils dégradés. Comme si la peinture avait été légèrement estompée. Ce résultat est obtenu du fait que les contours des formes et des couleurs sont imprécis, il n’y a pas ou presque pas de bordures nettes dans cette peinture, y compris les bordures extérieures du sujet comme le sommet du crâne par exemple.

3. Description/Composition

Deux parties composent l'ensemble. Le choix est fait de représenter un mi-corps : buste et bras de la jeune femme, assise et positionnée de trois quarts. Elle est assise dans un fauteuil et a les bras reposés sur un accoudoir. Son regard est fixé sur le spectateur et elle sourit faiblement. Elle semble d’ailleurs suivre du regard ceux qui l’observent, peut importe l’endroit où ils se placent. La technique du sfumato est particulièrement flagrante au niveau du visage, d’où cette impression de douceur. La jeune femme occupe la plupart du cadre, et on aperçoit dans le fond un décor brumeux et montagneux, et assez flou pour le spectateur. La ligne d’horizon est située au niveau des yeux. On distingue du côté gauche un paysage habité : un pont et un chemin ; alors qu’à droite il ne présente pas de forme de vie humaine. On ignore comment s’effectue le passage d’une partie à l’autre car le visage de Mona Lisa nous cache cet espace. La lumière provient d’en haut à gauche et illumine le visage, la gorge et les mains de la jeune femme. Les couleurs sont globalement froides pour l’habit

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