L'équitation en Bretagne
Commentaire de texte : L'équitation en Bretagne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sylvie0909 • 6 Mai 2015 • Commentaire de texte • 597 Mots (3 Pages) • 732 Vues
L’équitation en Bretagne est pratiquée dès l'époque celte, perdurant par nécessité militaire et pour les déplacements. Si les courses de chevaux représentent une tradition très ancienne en Basse-Bretagne, le sport hippique, codifié en Angleterre, s'implante au xixe siècle, au détriment de traditions plus populaires. La pratique de l'équitation se raréfie avec l'amélioration des transports aux xixe siècle et xxe siècle, avant de connaître de profondes mutations causées par la croissance des marchés du sport et du loisir.
Le tourisme équestre est désormais très présent en Bretagne, notamment le long du circuit régional de randonnée Equibreizh. Les sports équestres ont valu, depuis la fin du xxe siècle, des récompenses européennes et mondiales à des Bretons, en particulier en endurance grâce à des cavaliers de niveau international L'équitation semble inconnue au Néolithique. Elle est certainement introduite par des migrants du IIIe millénaire av. J.‑C., période qui marque les débuts de l'âge du bronze1. Des mors en bronze et d'autres pièces de harnachement ont été retrouvés dans des dépôts bretons du bronze final, attestant la pratique de l'équitation vers - 750 / - 10002. Les peuples celtes d'Armorique pratiquent une équitation essentiellement militaire3, et cette « ère des cavaliers » débouche sur un culte du guerrier. Les cavaliers armoricains portent des casques en bronze, et parfois des cuirasses4.
Monté ou attelé aux chars de guerre, parfois aux chariots de commerce dans l'intérieur des terres selon Diodore de Sicile, le cheval n'est jamais attelé à la charrue, ce travail restant l'apanage des bœufs. L'apparition de courses de chevaux en Bretagne remonte elle aussi à l'époque celtique5. En 549, Saint Telo aurait prié Dieu pour que les guerriers bretons soient les plus forts et les plus vaillants de toutes les nations au combat à cheval6. En 851, la cavalerie de Bretagne menée par Erispoë bat les armées de Charles le Chauve près de Redon. L'aristocratie féodale découle du rôle militaire de cet animal7. Au Moyen Âge, le cheval continue d'être essentiellement monté et les attelages sont traînés par des bœufs. La duchesse Anne, par exemple, a recours à la traction bovine8. Au xviie siècle, Le Boucher du Crosco, membre de l'Académie royale d'agriculture de Bretagne, propose l'établissement de courses hippiques en Bretagne sur le modèle de l'Angleterre9. Au xviiie siècle, les paysans bretons utilisent toujours majoritairement le bœuf au labour, ainsi que le rapporte Jacques Charpy10.
xixe siècle[modifier | modifier le code]
Un homme et un enfant sur un cheval de profil.
Gravure d'un pilhaouer (chiffonnier) sur un bidet allant l'amble.
Au xixe siècle, l'utilisation du cheval devient plus importante11.
Utilisation paysanne[modifier | modifier le code]
Le cheval est monté ou attelé pour une foule de travaux : déplacer des matériaux tels que la pierre et le bois, labourer, tirer la herse, transporter des personnes, porter les produits de la ferme au marché, ramasser le goémon, etc11. Les Bretons
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