Home sweet home
Fiche : Home sweet home. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hugo Nguyen • 22 Février 2018 • Fiche • 1 054 Mots (5 Pages) • 839 Vues
Histoire des arts :
Home sweet home
Présentation l’œuvre
Nature de l’œuvre : accumulation et alignement de masques à gaz
Titre : Home sweet home (doux foyer)
Auteur : Armand Pierre Fernandez dit Arman
Date : 1960
Genre : accumulation de produits de la civilisation urbaine et industrielle proche de la « sculpture par assemblage ».
Lieu d'exposition: Centre Pompidou, Paris
Autres informations : œuvre relevant du mouvement artistique « Le Nouveau Réalisme » qualifié par le critique d’art Pierre Restany de « Recyclage poétique du réel urbain, industriel, publicitaire » des objets de notre quotidien.
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Biographie de l’auteur
Armand Pierre Fernandez dit Arman est un peintre et sculpteur français né en 1928 à Nice. Il
a fait l’école des arts décoratifs à Nice en 1946 puis entre à l’école du Louvre à Paris en 1949.
Il s'installe en 1963 aux Etats-Unis et prend la nationalité américaine en 1972. Il meurt en
2005 à New York.
En 1956, il expose ses premières peintures à Paris, intitulées "Cachets". Ce sont des œuvres
réalisées à partir de traces d’objets encrés ou peints: tampons encreurs, mais aussi toutes
sortes d’objets. En 1959 apparaissent les premières "Accumulations" qui le rendront
célèbre. Il s’agit d’une accumulation d’objets dans une vitrine en plexiglas.
En 1960, Arman et d’autres artistes (Yves Klein, César, …) fondent le groupe des Nouveaux
Réalistes dont le critique Pierre Restany est le théoricien.
Contexte
La période des « Trente Glorieuses » (allant de l’après-guerre jusqu’à la crise de 1973) se
caractérise par une forte croissance économique, le progrès technique et notamment
l’émergence de la société de consommation synonyme aussi de surconsommation et de gaspil-
lage. C'est l'ouverture des premiers supermarchés, l’explosion de la publicité, la démocratisa
tion de la télévision, de la radio, du téléphone, de l’automobile. C'est surtout l’entrée dans les
foyers des équipements ménagers (frigidaires, fers à repasser, cuisinières…).
C’est la naissance de la société de consommation critiquée et dénoncée par Boris Vian dans sa
chanson La complainte du progrès. C’est dans ce contexte que naissent le Nouveau réa
lisme en France (1960) et le Pop art en Grande Bretagne et aux Etats-Unis (1950).
Le Pop art , l'un des mouvements artistiques majeurs du 20ème siècle, utilise les thèmes et
les techniques tirés de la culture de masse populaire, tels que la publicité, les bandes dessinées
et les objets culturels mondains. Les œuvres d’Andy Warhol sont mondialement connues.
Le Nouveau réalisme pose la question du statut de l’objet dans l’œuvre d’art comme dans
notre société de consommation. Les artistes se revendiquant du Nouveau réalisme réécri-
vent l’univers quotidien, urbain et industriel en recyclant les objets tels que palissades, barils,
objets en plastique, détritus, voitures ou sigles de la circulation... Ils obligent ainsi le public à
poser un regard nouveau sur les objets, la production de masse et notre société.
Leurs méthodes artistiques sont variées : accumulations d’Arman, décollage et lacération
d’affiches de Hains et Villeglé, assemblages d’objets courants en plastique de Raysse, ta
bleaux-pièges de Spoerri, sculptures auto-destructives de Tinguely, Tirs de Niki de Saint-Phalle.
Description et analyse de l’œuvre
L’œuvre présente, dans une boîte en plexiglas fermée, une accumulation de vieux masques à
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