HDA, home sweet home

« Home, sweet home »

Présentation de l’œuvre :

« Home, sweet home » est une accumulation de masques à gaz dans une boite en plexiglas. Elle a été créer en 1960 par Arman, et est exposé aujourd’hui au Musée national d’art moderne, centre Pompidou à Paris.

Présentation de l’artiste :

Arman, est un artiste Américain d’origine Française, né a Nice en 1928, de son vrai nom Armand Fermandez. D’abord il peint l’abstrait, puis il quitte cette pratique avec l’introduction de l’objet quotidien dans son œuvre. Ses réalisations se déclinent dans un rapport toujours différent à l’objet dans des séries : accumulé tel quel, ou en tant que détritus dans la série des Poubelles, brisé dans la série des Colères, ou même brulé dans la série des Combustions. Il participe à la création du mouvement des Nouveau Réalisme, mouvement qui durera 10 ans. A partir de 1963, Arman partagera sa vie entre le sud de la France et New York ou il décéda en 2005. Il fut un grand collectionneur d’objet et d’art africain.

Problématique : Comment l’artiste participe- t- il au devoir de mémoire collective ?

Contexte de création :

L’après guerre, est une ère d’abondance, et d’euphorie, c’est le début de « la société de consommation ». Les slogans, la publicité, les supermarchés , les objets fabriqués en série envahissent le quotidien.

Style, mouvement ou courant artistique de l’œuvre :

L’accumulation est la répétition en grand nombre d’un objet de même type, presque identique ; elle fait valoir le principe de production en série d’un même objet.

Home sweet home s’inscrit dans le mouvement « nouveau réalisme » qu’arman définira comme une « nouvelle approche perceptive du réel ». Arman développe une œuvre en lien direct avec son époque, utilisant comme matière artistique les objets manufacturés produits par la société de consommation.

Description :

Cette œuvre est composé de vieux masques à gaz, qui sont assemblé sur un support. Ils sont sur 2 hauteurs, une tout en haut et une au milieu. Ces masques sont disposés dans une boite rectangulaire fermée par un plexiglas. Ils occupent toute l’espace de la boite. Les cartouches pendent au bout de leurs tuyaux. Ils sont tous pareil sauf un dont la couleur de la cartouches n’est pas comme les autres, elle est grise. La gamme colorée varie d’un brun clair au plus foncé, l’arrière et les cotés de la boite sont blanc.

Analyse de l’œuvre :

L’accumulation marque l’aboutissement artistique d’un contexte familial ou l’on cultive la passion de la collection. La puissance de cette œuvre se manifeste par la répétition constante des masques et de leurs positions. Il ressort de cette composition l’inhumanité de la guerre et l’horreure qu’elle a pu causer. Ces masques à gaz sont désormais liés dans la conscience de chacun à l’horreur des camps d’extermination nazis. On pense bien sur également à la première guerre mondiale et aux tranchées, guerre chimique. De plus le titre à caractère ironique, suggère la douceur et l’intimité domestique,

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