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Fiche de lecture sur Erwin Panofsky , "Jan van Eyck's Arnolfini Portrait ", Arnolfini Portrait, The Burlington Magazine for Connoisseurs

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Par   •  16 Avril 2019  •  Fiche de lecture  •  1 474 Mots (6 Pages)  •  892 Vues

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Fiche de Lecture

 

Anaïs Leclair, groupe 1

Erwin Panofsky , "Jan van Eyck's Arnolfini Portrait ", Arnolfini Portrait, The Burlington Magazine for Connoisseurs , No. 372 (Mar, 1934) , p. 117-119+122- 127

    Cet article, "Jan van Eyck's Arnolfini Portrait", tiré de la revue Arnolfini Portrait, The Burlington Magazine for Connoisseurs numéro 372, dont la fiche de lecture porte est rédigée par Erwin Panofsky. Le sujet de cet article est le célèbre tableau exposé à Londres, au National Gallery, de Jan van Eyck, Les époux Arnolfini, daté de 1434.

Le critique exposera les différentes théories sur la singularité de l'oeuvre et de son origine, pour cela il analysera la théorie de Louis Dimier et l'oeuvre afin d'en déceler le vrai. Il conclura alors par sa propre analyse afin de répondre à la question suivante: " si oui ou non, dans notre tableau les accessoires d'apparence véritable sont investis d'une signification symbolique".

Nous allons donc étudier plus en détailles, les différentes étapes que composent l'argumentation de Panofsky

    Dès le premier paragraphe l'auteur nous présente le couple représenté qui est censé être Giovanni Arnolfini et Jeanne de Cename; noble de l'époque. Cependant il révèle les doutes existant sur l'identification des protagonistes. C'est alors qu'il expose sur ses deux paragraphes suivant la théorie la plus courante, dite aussi "théorie orthodoxe" désignant les personnages de l'oeuvre comme étant Giovanni Arnolfini et Jeanne de Cename.

La "théorie orthodoxe" s'appuie sur l'idée que le tableau de Londre serait le même que celui de Don Diego de Guevara. En effet ce dernier l'aurait offert à Marguerite d'Autriche, gouverneur des Pays-Bas, dont l’œuvre aurait mentionné le nom de l'homme comme "Hernoul le fin" ou "Arnoult fin", dans ses différents inventaires. Puis légué à son successeur Marie de Hongrie, il est déduit qu'elle l'aurait alors emmené avec elle quand elle-a quitté les Pays-Bas pour l'Espagne en 1555. En 1789 , l’œuvre ornait encore le palais de Charles III à Madrid. Par sa singularité cette peinture de chevalet du Nord au XV°siècle, est jugée unique et donc son identification avec celui de Londres est confirmée. De plus, appartenant aux princesses d'Habsbourg, la date de sa disparition, aux alentours de 1789, correspondraient aux guerres napoléoniennes qui expliqueraient son déplacement et sa redécouverte en 1815 par l'armée anglaise à Bruxelles. 

   C'est alors dans les trois paragraphes suivants la "théorie orthodoxe", que Panofsky nous explique que deux éléments suscitent des discussions autour de cette identification. M. Louis Dimier les utilise pour étayer son idée; que le tableau de Londres et celui des inventaires sont distincts. 

L'un des premiers éléments étant la célèbre phrase " Johannes de Eyck fuit hic", selon lui la traduction la plus correcte de cette phrase est  « c'était Jan van Eyck », ce qui est d'après son opinion, la preuve que le couple illustré est l'artiste et sa femme. Puis le second élément sur lequel Dimier se réfère est la position des mains dans le « tableau Habsbourg », qui serait tenu par les mains droites des personnages, ce qui représente ainsi à la fois un couple fiancé et la personnification de la Foi. Pour cette théorie même, l'historien s'appuie sur l'argumentation de Joachim von Sandart qui lui-même s'appuie sur celle de Vernander. 

    Par la suite Panofsky, défait un a un l'argument de  Dimier pour ensuite mieux désigner la théorie qui est la plus semblable, selon lui.

Tout d'abord pour en revenir à l'argument sur la mystérieuse phrase, " Johannes de Eyck fuit hic", l'allemand estime que la traduction de Dimier est fausse grammaticalement et que la traduction la plus juste est donc « Jan van Eyck fut là ». De plus il nous informe que l'enfant « Jan van Eyck avait été baptisé avant le 30 juin 1434 » et pour que cela soit possible Jan van Eyck se serait marier au plus tard « à l'automne 1433 », ce qui est une preuve que ce couple-ci n'est pas Jan van Eyck et sa femme. Panofsky après avoir contredit  ce premier argument explique à son tour, l'énigme de cette phrase. En effet les recherches historiques prouvent que les époux n'avaient pas de famille proche sur Bruges, ce document pourrait être une manière originale de prouver leur mariage, en plus d'un souvenir, le peintre par sa signature témoigne en quelque sorte qu'il était présent lors de la cérémonie.   Comme indiqué dans le texte « le portrait n’est rien moins qu’un « certificat de mariage peint » ».

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