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Jan Van Eyck, Les Époux Arnolfini

Commentaire d'oeuvre : Jan Van Eyck, Les Époux Arnolfini. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 056 Mots (5 Pages)  •  1 420 Vues

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Jan Van Eyck, Les Époux Arnolfini

1 Histoire et analyse du tableau

Jan Van Eyck, sous la demande d’Arnolfini lui-même, a peint ce tableau pour les noces de ces futurs époux en 1434, selon la signature calligraphiée sur le mur. Le tableau est passé par plusieurs propriétaires, dont entre autres, Marguerite d’Autriche, Marie de Hongrie et finalement James Hay qui le donna à la National Gallery, sous le nom de « Portrait d’un gentilhomme et d’une dame ». À ce jour, le tableau est toujours exposé à Londres.

Les Époux Arnolfini est une peinture à l’huile sur un panneau de chêne et elle mesure 82,2 × 60 cm. L’avantage de la peinture à l’huile est que la peinture sèche en 24h environ, donc l’artiste a le temps de travailler son tableau sans que la peinture soit sèche.

1.1 Biographie

Jan van Eyck est un artiste flamand né entre 1390 et 1400 à Maaseik et mort en 1441 à Bruges. Nous n’avons aucune information sur ses années de jeunesse et les périodes de sa formation. Il se marie à Marguerite van Eyck en 1428. Il fait partie du courant primitif flamand.

1.2 Panorama de son œuvre

L’homme au turban rouge, 1433 : cette peinture à l’huile représente apparemment Jan van Eyck lui-même, il mesure 25,5 × 19 cm. Il est conservé à la National Gallery de Londres.

L’agneau mystique, 1432 : ce chef-d’œuvre est un polyptique peint sur 24 panneaux de bois. Il mesure 3,75 × 2,60 quand il est fermé et 3,75 × 5,20 quand il est ouvert. Il est conservé dans l’ancien baptistère de la cathédrale Saint-Bavon de Gand.

1.3 Genre de l’œuvre

Le tableau représente le mariage de Giovanni Arnolfini et Giovanna Cenami, car à l’époque de cette œuvre on pouvait se marier dans notre maison et sans prêtre. Selon une théorie, la femme, Giovanna, serait décédée, mais ce n’est qu’une interprétation des indices laissés par l’artiste : Le visage de la femme est idéalisé, contrairement à celui de son mari, l’homme est habillé en couleurs sombres, ce qui montre le deuil de sa femme, ensuite, dans le miroir, les deux époux ne se tiennent pas la main, et enfin, la seule bougie allumée du lustre est du côté de l’homme. Les Arnolfini étaient un couple riche, cela se voit aux couleurs du tableau, notamment le violet et le rouge qui étaient des couleurs très chères à l’époque.

1.4 Description de l’œuvre

Au premier plan, nous avons un chien qui regarde vers le spectateur, des chausses baignant dans la lumière, un lustre avec une seule bougie allumée du côté de l’homme, et les époux habillés en couleurs sombres.

Au deuxième plan, nous avons la fenêtre, les fruits oranges posés sur la commode, le lit rouge

Et pour finir, au troisième plan, nous pouvons voir un patenôtre (chapelet), et le miroir convexe, dans lequel on peut apercevoir la scène où l’artiste peint les deux époux.

1.5 Signification des différents objets :

Différents objets (entourés en bleu sur le tableau retravaillé) ont une signification précise :

Le chien : représente la fidélité, et nous montre encore une fois la minutie du peintre sur le travail des poils.

Les perles du patenôtre : accroché au mur, les perles représentent la pureté du mariage.

La statuette en bois : elle représente Sainte-Marguerite, patronne de l’enfantement

Les fruits sur la commode : ils symbolisent la tentation d’Adam et Eve qui les a menés au péché originel

Le lustre : il montre le décès de la femme grâce à la seule bougie allumée du côté de l’homme

Le miroir : il montre le travail d’orfèvre de l’artiste pour dessiner ce miroir.

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