Césarée maritime et Césarée de philippe

Césarée Maritime et Césarée de Philippe

        Par  Bob Edea

1. Césarée Maritime : C’est l’un des chefs d’œuvre d’Hérode le Grand.Il bati cette large ville en l’honneur de l’empereur Auguste Caius Caesar Octavius. En 13 avant Jésus-Christ, cette ville devanait la capitale civile et militaire de la Judée et la résidence officielle des prefets romains. Malheureusement, la grande ré »volte de 66 – 70 qui avait marqué l’histoire de la Judée, avait commencé à Césarée Maritime. Par a^rés, cette ville va être transformée en un espace de tueries, car elle va recceuillir assez des sangs des juifs tués lors des différents jeux de gladiateurs. Malgré cette coloration péjorative, cette ville va connaître très tôt le christianisme, grâce aux activités apostoliques de Pierre, Paul et des premiers chrétiens. La conversion du centurion romain Corneille s’y déroula. Ainsi, tous les évenements importants qui se sont passés dans cette ville, sont d’une grande importance pour la compréhension du Nouveau Testament. Par exemple, la découverte de l’écriture qui a permis la conservation de différents écrits. La grande révolte juive a impacté sur la rédaction de l’évangile de Marc.

1. Césarée de Philippe : Cette ville était l’un des  tétrachies de Philippe.D’ou son nom Césarée de Philippe. La capitale du prince Hérodien était d’abord connu sous le nom de Pangas (ou ville du dieu Pan) car au sommet d’une butte, ou un temple de marbre à été édifié, coulent des soutrces consacrées à Pan, le dieu grec des bergers.Pangas donc, fut construite au troisième siècle par les Ptoleméens d’égypte pour faire concurrence au centre religieux sémitique de Dan.Ce fut seulement en l’an 3 ou l’an 2, qu’elle était rebaptisée Césarée par le roi Philippe II, en l’honneur de César Auguste.

 Césarée de Philippe était une ville fortement hellenisée, ou la communauté juive, majoritaire, vivait au milieu des cultes paiéns.Dans le Nouveau Testament, cette ville est mentionnée deux fois dans les évangiles.Celui de Mathieu et de Marc. Les deux récits s’accordent à situer la profession de foi de Pierre à Jésus, dans cette ville.

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