Commentaire critique sur Mauritus Cornelius Escher
Commentaire d'oeuvre : Commentaire critique sur Mauritus Cornelius Escher. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar farouchette • 8 Août 2017 • Commentaire d'oeuvre • 1 482 Mots (6 Pages) • 934 Vues
Mauritus Cornelius Escher est né le 17 juin 1898 à Leeuwarden, dans les Pays-Bas. Sa famille valorise énormément les sciences ; Son père étant ingénieur hydraulique, il projette des desseins semblables pour ses fils qui continueront tous dans la voie paternelle à l’exception d’Escher. Tout au long de son enfance, il n’est pas un bon élève. Il obtient toutefois sa meilleure note en dessin sans se faire particulièrement remarqué. L’un de ses professeurs lui transmet sa passion du travail de bois et le forme dans l’art de la gravure sur linoléum. En 1919, il se fait accepter à l’École d’architecture et des arts décoratifs de Haarlem afin d’y apprendre le métier d’architecte. Rapidement, il se fait repérer par l’un de ses professeurs, De Mequista, qui le convainc de changer de cursus afin de s’aventurer dans les arts décoratifs. Ce dernier formera donc Escher dans sa technique de la gravure sur bois et sera une grande source d’inspiration. Durant ces années d’apprentissage, Escher perfectionnera sa maitrise du dessin et de la xylographie. En 1922, il entreprend un grand voyage en Italie, plus principalement à Florence et en Italie du Sud. C’est durant cette période qu’il fit la majorité de ses œuvres entant qu’artiste graphique. En 1923, il rencontre Jetta et il l’épousera en 1924. Tous les deux iront s’installer à Rome. Escher ne perdit pas pour autant sa passion pour le voyage et entreprit de nombreux voyages. Il ira notamment dans des pays méditerranéens où il dessinera les paysages. Son voyage le plus marquant est certainement celui à l’Alhambra de Grenade où il découvrira les motifs mauresques répétitifs. Il fuit, en 1935, l’Italie fasciste et déménage à plusieurs reprises dans différents pays européens, jusqu’à s’installer définitivement en Hollande. En 1954, lors de son exposition au Stedelijk Museum d’Amsterdam, le Congrès international de mathématiques avait lieu en même temps. Durant cet évènement, il se fera plusieurs contacts dans le milieu. Deux de ses rencontres furent particulièrement marquantes. La première avec H.S.M. Coxeter, un mathématicien canadien qui travaille sur la notion d’infini, et la deuxième avec Roger Penrose qui est alors un étudiant dont l’œuvre d’Escher intrigue. En 1965, il reçoit le prix de le Culture de la ville de Hilversum. Un peu plus tard, il se fait sacrer chevalier de l’ordre d’Orange-Nassau. Escher n’a pas été particulièrement marqué par les courants artistiques de plus en plus nombreux à son époque. En revanche, on peut établir beaucoup de résonance entre ses œuvres et deux courants. Ces courants sont l’Op’art qui est un mouvement artistique basé sur l’illusion optique obtenues par l’utilisation des compositions géométriques, aux superpositions de lignes ou de trames, aux contrastes de formes et de couleurs, et l’art cinétique qui est un mouvement artistique qui se spécialise dans le mouvement. Il meurt le 27 mars 1972, à l’âge de 73 ans, à Baarn, en Hollande.
L’œuvre d’Escher comporte plusieurs controverses. En revanche, il est irréfutable que son art se divise en deux parties. La première de 1921 à 1937 représente le moment où Escher est considéré comme un artiste graphique. À cette époque, Escher composera principalement des paysages italiens. La deuxième partie de son œuvre est la plus connue. Durant ces années, 1937 à 1971, il représentera essentiellement des théories scientifiques et mathématiques. Il abordera plusieurs thèmes tels que la notion d’infini et l’architecture impossible.
Tout d’abord, selon la galerie nationale du Canada , l’œuvre d’Escher est unique en son genre principalement par son projet qui est ni d’ordre esthétique ni d’ordre émotionnel et sentimental. Dans la première partie de son œuvre, Escher représente son enchantement vis-à-vis les paysages. Ainsi, il réalise des paysages fidèles à la réalité, même s’il ajoute des éléments imaginés à l’occasion. Escher s’inspire de la mosaïque de style mauresque. Escher a pour but de représenter la perfection des études géométriques, particulièrement dans la deuxième partie de son œuvre. Il a aussi comme source d’inspiration le mathématicien canadien H.S.M. Coxeter et ses illustrations sur la géométrie hyperbolique. Ce qui rend l’œuvre d’escher si original est la transformation visible des formes géométriques en éléments reconnaissables dans une bonne partie de son œuvre. De plus, Escher travaille de manière très minutieuse ce qui donne à ses oeuvres un côté très réaliste. Pourtant, la plupart de ses toiles sont impossibles à reproduire dans la réalité. Cet aspect ne peut qu’intriguer le public qui se sent déjoué par sa propre vue. Ceci n’aurait pas été possible sans l’influence de Roger Penrose qui lui apprend à jouer avec les perspectives et à créer son architecture impossible. L’œuvre d’Escher n’est cependant pas dénué de subjectivité. Ses œuvres représentent aussi sa conception intime du monde. Cette interprétation se base sur la psychologie et sur le choix des éléments reconnaissables dans son œuvre.
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