Mini commentaire critique

Université du Québec à Rimouski

Campus de Rimouski

MINI-COMMENTAIRE CRITIQUE

Par

SOUFIANE BOUHADDIOUI

Travail présenté à Louis Hébert

Dans le cadre du cours Approches du théâtre

 MET-20210

FÉVRIER 2019

Mini-commentaire critique

« Il passe en revue les rôles tragiques types, qu’il s’amuse à distribuer à sa troupe. Il en retient trois, le roi, l’amant et l’amante, le héros. Puis il cite   les rôles comiques : « le marquis, qui est aujourd’hui le plaisant de la comédie », le poète pédant, l’honnête homme de la cour, la prude, la femme hypocrite, la soubrette. Ainsi la tragédie met-elle en scène des êtres très loin de nous par la naissance, la fonction, l’aura mythique qui les enveloppe, tandis que la comédie, qui offre le spectacle de l’humanité moyenne, diversifie ses rôles »^[1].

Ce passage est extrait de Le théâtre^[2] de Marie-Claude Hubert où elle met en lumière des exemples des personnages de la tragédie ainsi que la comédie. Selon Aristote le philosophe grec du IVème siècle avant J.C définit ainsi la tragédie : « initiation d’une action de caractère élevé et complète […] faite par des personnages en action et non au moyen d’un récit, et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation (catharsis) propre à de pareilles émotions ». La tragédie met en scène des héros, personnages illustres, de rang élevé, légendaire ou historiques. Ces derniers affrontent des forces qui les dépassent, les retournements inattendus, contraignent les héros à prendre des décisions entre deux exigences : il s’agit de dilemme. « Le dilemme cornélien est douloureux »^[3] en fait souvent les dilemmes sont sanglants car la fatalité de l’Histoire ou des passions conduit le héros à sa perte. D’autre part la comédie est le miroir de la vie quotidienne, elle représente le ridicule de l’humanité et intrigue est inspiré du quotidien de l’humain. Les personnages de la comédie sont des personnages de basse ou moyenne condition, ils appartiennent au peuple où à la bourgeoisie.

Le confident « joue un rôle très important dans la tragédie classique. Témoin silencieux dont on oublie la présence, il accompagne toujours le héros ou l’héroïne, qui ne paraissent jamais seuls sur scène. »^[4].

 En réalité le dramaturge fait appel au confident dans sa pièce quand il a des difficultés pour transmettre des informations au spectateurs sans avoir l’air et exposé la situation d’une manière naturelle et fluide sans qu’elle s’apparaisse artificiel. Du coup le confident son rôle consiste à faire des objections poser des questions qui permettrons d’apporter le plus d’informations possible. Prenant comme exemple Horatio le confident de Hamlet dans la pièce théâtrale Hamlet^[5], ou encore la pièce de théâtre Phèdre^[6] de Jean Racine, où Oenone joue le rôle de la confidente de Phèdre, qui avec ses phrases exclamatives, interrogative et impérative pousse Phèdre à extérioriser et avouer ses sentiments.                

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