Banksy et des oeuvres en relations

Exercice A :

Ce projet a été fait par l’artiste Banksy sur le mur de Gaza sur le territoire palestinien en juillet 2005. Ce projet a pour but de protester contre le mur de la honte et apporter un message de paix. Sur cette image nous pouvons voir peint sur le mur séparant Israël de la Palestine, deux fauteuils, une petite table avec une fleur juste devant une fenêtre à rideaux. Par cette fenêtre nous pouvons apercevoir un paysage montagneux. L’image a plusieurs lignes de forces ; toutes celles à la verticales du mur mais aussi celle de la fenêtre ce qui structure l’image et crée un recadrage. Le photographe se trouve en diagonale du graffiti et à environ 10 mètres du mur, l’image a un point de vue générale et un angle légèrement en contre plongée ce qui donne un effet de grandeur. L’effet recherché de cette photo est de casser l’effet de prison et de séparation entre la Palestine Israël grâce à la fenêtre, ce qui donne un effet apaisant et affaibli la douleur de ce que représente ce mur. Le photographe a choisi ce format pour bien montrer l'étendue du mur et l'ampleur du dessin. La lumière de cette image est naturelle, elle vient donc du soleil. Sur cette photo le contraste des couleurs est assez important. En effet, les tons blancs “de l’intérieure” de l’œuvre contrastent avec la vivacité du paysage ‘’extérieur’(les arbres et le ciel bleu), ce contraste nous donne davantage envie d’aller voir à l’extérieur car les couleurs sont plus vives. Les différents plans de cette image sont ; les deux fauteuils et la table au premier plan, la fenêtre au second, le mur en troisième et ce qui se passe derrière la fenêtre en dernier, c’est un effet de trompe l’œil car c’est une illusion qui donne du relief.

Le titre contient le nom d’une région d’Israël (West Bank), on peut supposer que ce titre a pour but de montrer que derrière ce mur il y a de magnifiques endroits et qu’il faut rester ouvert et dépasser ce mur.

Exercice B :

Cette photographie est tirée d’une série de photos faites par l’artiste iranienne Shadi Ghadirian en 2011. Elle a fait le choix de rester vivre en Iran afin d’amener le changement de l’intérieur. C’est pourquoi elle voue une attention particulière à respecter certains codes moraux et religieux que la société iranienne impose. Cependant cela ne l’empêche pas depuis la fin des années quatre-vingt-dix, de construire une critique des conditions des femmes iraniennes.

Cette série est faite de clichés en noir et blanc qui mettent en scène des femmes tissant des toiles d’araignée devant des fenêtres ou des portes, toujours dans un intérieur. La lumière semble provenir de l’extérieur et éclaire bien souvent le visage des femmes. Le reste de l’image est assez simple, le seul personnage est une femme elle se trouve devant sa fenêtre. Il existe plusieurs interprétations possibles à ses images. Par exemple ses toiles sont toujours placés devant quelques choses qui est relié à l’extérieur (fenêtre, porte) c’est pourquoi cela pourrait être un signe d’espoir pour les femmes qui pour beaucoup passe un

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