La vie est belle

La vie est belle

Intro :

• Roberto Begnini
• Comédie dramatique italienne
• Sortie en décembre 1997 (Italie) et en 1998 (en France)

Résumé :

• Pendant la seconde GM
• Guido, (perso.  Gai, débrouillard, drôle) rencontre et séduit sa futur femme, Dora.
• 5 ans après, enfant → Giosué
• Juifs → déportés dans un camp de concentration allemand réel mais dont on ne connaît pas le nom
• Guido fait croire à son fils que les occupations du camp allemand ne sont qu’un jeu et que son but est de serait de gagner un charre d’assaut.

Récompenses :

• 3 Oscars, 1 César, 63 prix et 39 nominations

1. Faire passer un message à travers une mise en forme cinématographique particulière :

1. Une fable, un conte de fée

• Se déroule dans un contexte réel/aspects de conte de fées

Ex : voix au début du film : « Cette histoire [..] Comme un conte elle est pleine de merveilleux et de bonheur. »

Cadre : première scène = nature verdoyante ; maison de Guido = allures fantastiques ; histoire d’amour entre Guido et Dora ; finissent par se marier et avoir un enfant → sonne comme la fin d’un conte

• Roberto Begnini → son film est une fable, un conte philosophique

1. Une musique qui correspond au thème de la fable

•  Musique (Nicola Piovani)→ contribue beaucoup à cet univers de conte : plusieurs thèmes musicaux, un principal (le plus fréquent), scènes d'amour (comme quand Guido se retrouve seul avec Dora), celui de la mort (comme quand ils sont emmenés au camp).

• La fable plaît aux gens, c’est donc un moyen simple d’attirer l’attention des spectateurs.
• Plus accessible

1. Un témoignage de la Shoah à travers l’humour

1. Un témoignage sous une forme peu banale

• Guido = perso. Drôle qui  se retrouve très souvent dans des situations embarrassantes
• Un perso. De comédie
• Incarne un comique de caractère et de geste

• Contrairement à d’autres œuvres telles que La liste de Schindler par exemple, ici on ne montre pas l’horreur des camps de concentration de manière explicite
• Il décide de ne pas montrer les scènes de tortures physiques et de brutalités incessantes
•  Montre l’horreur à travers l’humour et la comédie de Guido
• C avant tout un père qui souhaite cacher à son jeune fils la vérité en passant par l’invention de ce « jeu » → élément principal de l’histoire

1. Une cohésion entre le rire et l’horreur

• Cependant cet humour devient assez déroutant lorsque le jeune Giosué raconte à son père ce que les autres déportés lui ont dit à propos du camp (qu’ils sont brûlés, transformés en savons et en boutons)→ le père invente le jeu

(Extrait)

→ ici la vérité sort de la bouche de l’enfant = Roberto Begnini se sert de l’innocence d’un enfant pour aborder un témoignage délicat

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