Marketing Du Luxe
Recherche de Documents : Marketing Du Luxe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Août 2013 • 1 243 Mots (5 Pages) • 1 203 Vues
Intervenantes :
Laurence Mathias (promo 1998), prévisionniste chez Parfums Givenchy
Marie Weber (promo 2002), chef de produit senior chez Clarins
Noémie Baschetti (promo 2002), responsable marketing et communication chez Diptyque
Animation : Jacques Lelong
Les participants :
Une liste des personnes présentes est fournie en annexe. Nous avons été heureux d’accueillir pour la 1ère des étudiants de 4e année.
Parcours d’expérience :
Laurence :
Après l’ESCE, elle entre chez BPI en tant qu’assistante commerciale export. Deux ans après, elle est embauchée chez Givenchy, puis elle entreprend un DESS Marketing/vente au CNAM, elle est aujourd’hui prévisionniste sur les marchés Amérique/Russie/Asie.
Prévisionniste : Fonction transversale marketing (les interlocuteurs sont le marketing et les commerciaux)
Noémie :
En semestre d’études à Londres en janvier 2002, elle trouve un job en tant que représentante de Diptyque chez Liberty. Grâce à d’excellents résultats, elle obtient l’appui de la filiale anglaise pour devenir responsable marketing et communication de la société.
Diptyque est une société créée en 1961, avec un positionnement luxe, une communication confidentielle et une structure de start up « : « tout est à faire ».
Marie :
Suite à un stage en fin de 2e année, elle obtient un travail à mi-temps chez Clarins pendant ses études en tant que Chef de produit opérationnel à l’export. Elle fait son stage de 4e année à plein temps en remplacement d’une personne en congés maternité. Elle est depuis 4 ans chef de produit senior (ligne maquillage).
Un métier réservé aux passionnés et …aux femmes ?
Chez Clarins, à Neuilly, il y a 90% de femmes, ce qui implique que l’on est face à une structure managériale émotionnelle. Les rapports humains sont assez différents des rapports que l’on peut avoir dans des sociétés plus rationnelles.
Selon Noémie, le luxe attire des gens qui ont un niveau d’exigence extrême qui se traduit par une plus grande sensibilité. Côté passionnel, créatif, sensibilité artistique qui n’est peut être pas présent dans d’autres secteurs d’activité.
Selon Marie, il y a certes une vraie part de créativité, mais cela reste un métier de coordination et de prévision.
Pour Laurence, il y a un réel niveau d’exigence et de savoir faire dans ce secteur. L’idée de base du luxe, c’est le rêve. La recherche du beau, de la créativité est donc un plus dans ce secteur.
Un secteur en croissance à l’international
JL : La fédération des industries de la parfumerie a rendu son rapport et les résultats sont satisfaisants. Pouvez-vous nous donner votre appréciation sur vos marchés en fonction des produits dont vous vous occupez ?
Chez Clarins, la croissance est assez importante, il y a beaucoup de développement avec les Pays de l’est, la Russie, la Chine. Leader en soins sur certains marchés (USA,…), Clarins a la possibilité de se développer sur d’autres lignes de produits.
Virginie Séguéla remarque que le marché européen est un marché mature. La France est le plus gros exportateur de produits de luxe. La Chine et l’Inde sont des marchés émergents où l’on ne se parfume pas mais cela commence à changer.
Diptyque possède 700 points de vente à travers le monde. On y fait du marketing sans faire du marketing. « On n’a pas de brief : le fondateur fait ses mixtures et propose un parfum qui évoque vraiment quelque chose pour lui ». Le parfum est synonyme de mémoire et souvenir, un parfum qui leur est propre. L’explosion des chiffres est due au fait que le parfum a fait son apparition en France après 1950. Le parfum fait partie de notre identité, c’est une entrée dans le monde du luxe. L’évolution va vers la recherche d’un parfum qui a du corps. On donne la place aux parfums qui ont une vraie histoire, qui sortent de l’ordinaire. Dans le même esprit, Guerlain a remis sur pied l’institut des champs élysées :
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