Critique de cinéma sur enfant 44
Analyse sectorielle : Critique de cinéma sur enfant 44. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lou99va • 1 Mars 2016 • Analyse sectorielle • 1 488 Mots (6 Pages) • 1 061 Vues
Critique :
Contrairement à ce que laisse penser la bande-annonce, enfant 44 est un plutôt un thriller qui s’anime autour de trois thèmes : La vie politique soviétique, le tueur d’enfant mais aussi les sentiments tourmentés de Leo.
Parlons d’abord de la vie politique : Toute l’intrigue du film se situe en Russie, après la seconde guerre mondiale. Le peuple meurt de faim et est plonger dans une certaine paranoïa qui est du a la traque des traitres. les gens ne se font plus confiance, et sont hantés par la peur.Ils ont peur de parler de leur opinion politique puisque un seul parti est autorisé. les gens ont peur de parler, et de ce que les autres peuvent dire. Les forces de polices sont au-dessus de tout, la violence n’est pas quelque chose qui rebute. on peut voir dans le film, la police secrète dont fait parti Leo sortir, avec violence et sans honte, de chez eux des gens innocents juste pour trouver un seul homme. De plus, Leo n’hésite a prononcés des menaces afin que la voisine du traitre révèle sa position.
Lorsqu’ils arrivent au lieu dont à parler la voisine, après avoir récupérer l’homme en question, un des camarades de Leo tue les deux fermiers présents d’une balle dans la tête, pour, soi disant, montré l’exemple aux deux filles du couple.
Cela montre une fois encore le manque de pitié de l’armée. Comme dans les récits historiques, il a ceux qui font peur et ceux qui ont peur.
Enfant 44 montre la différence entre le discours tenu au peuple et les faits réels, en effet les politiques promettent un paradis mais dans dans quel paradis fait-on arrêter les gens, tuant pour tout et rien et comment dans ce « paradis » un tueur d’enfant peut-il exister ?
Le décor exprime assez bien cette façon de vivre, c’est un décor très terne très proche de la vision que l’on a de la paranoïa.
Parlons maintenant du tueur d’enfant. Il répugne le spectateur rien qu’à voir les plaies sur le corps du jeune garçon. Comment un être humain peut faire ça ! On apprend que le tueur choisit ses proies en fonction de l’endroit ou il est pour le travail, ces actes peuvent donc paraitre au yeux du spectateur comme un loisir pour lui. Lui qui finalement n’est si commun, comme le montre la séquence ou il semble s’énerver contre lui même, comme si il ne fessait pas les choses assez bien. On a l’impression qu’il se répète des reproches qui ont dus lui être fait dans le passé. Il finit par se punir en se versant un seul d’eau glacé sur le visage.
Les scènes ou on le voit aborder des enfants sont assez « spéciales » à regarder car on a l’impression qu’il commet ses actes horribles en portant sur le visage un air plutôt résigné.
Malgré les actes qu’il a commis, je puis avouer qu’un soupçon de pitié envers le tueur m’a titiller lorsqu’il se fait rattraper dans la foret par Leo et qu’il avoue en quelque sorte ces crimes. En effet, j’ai eu plutôt l’impression qu’il n’était pas maitre de lui même, comme si il était conscient de ses actes, mais qu’il regrettait, les gardant en mémoire comme une punition.
Le dernier se joue autour de Leo, héros du film. Leo est le stéréotype du soldat : grand, fort, qui impose et instaure dans un même temps la peur. Malgré tout, il y a quelque de différent chez lui, il n’est comme les autres. Prenons exemple de son meilleur ami, qui au début clame à qui veut l’entendre la mort de son fils n’est pas un accident (s’exposant ainsi a des retours pas très agréables) puis, après que Leo lui est expliqué que si il ne se calmer l’armée s’occuperait de lui ainsi que de sa famille, était d’accord quand a la conclusion a un accident.
Pour Leo, l’inverse. C’est lui qui fait changer d’avis son ami mais c’est lui qui ne croit ses propres paroles. Il commence à remettre en cause l’état et une des causes pour lesquelles il est exilé, l’idée de changer l’état actuel germe dans son esprit. ce qui en fait un être dangereux pour les politiques, surtout pour son supérieur. Maintenant Leo se pose des questions et n’obéit plus comme un simple pantin. C’est ce qui le fait se lancer a la poursuite du tueur. Leo est un homme juste, qui veut que justice soit rendu.
Le personnage de Leo change souvent de « personnalité » si on peut dire, une fois froid et féroce et une autre fois faible. On le découvre presque sans sentiment lors des interrogatoires au début du film(comme l’interview de la voisine du traitre) mais changer lorsque son camarades abat les deux fermiers et que Leo n’est pas d’accord et s’occupe des deux enfants(la larme à l’oeil en fessant leur valise). Leo émouvoir aussi le spectateur lorsque, semblant défaillir, il apprend que sa femme n’est pas enceinte mais aussi qu’elle l’a uniquement épousé par crainte, et donc que ses sentiments ne sont pas partagés. Néanmoins, il lui pardonne et continu l’aventure en sa compagnie. Durant tout le film, le spectateur le voit porter comme un lourd fardeau derrière lui, sans doute son enfance. Ce qui en fait un personnage assez difficile à cerner, mais pour qui le spectateur se prend d’affection a la fin. Peut être parce que il a enfin vu la vérité en face concernant la politique soviétique.
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