Corpus image du pouvoir royal

Nous avons là un corpus de 4 textes. Le premier texte, de Sophocle est intitulé Oedipe roi. Notre deuxième texte est Tartuffe écrite par Molière. Nous étudierons en suite Ubu roi d’Alfred Jarry. Et pour finir, La Machine infernale imaginé par Jean Cocteau.

Ces pièces de théâtres ne sont pas de la même époque. Mais elles ne sont pourtant pas si différentes les unes des autres ;

En plus d’être des pièces de théâtres, elles mettent toutes en scène différentes images du pouvoir royal.

Nous commencerons par montrer les valeurs et les sentiments qui animent les représentants de ce pouvoir ainsi que le respect qu’ils inspirent à leurs peuples.

Puis, nous nous pencherons sur d’autres extraits qui font la satire de ce pouvoir en dénonçant la stupidité et l’égoïsme de certains gouvernants.

Dans Tartuffe, l’exempt qui représente le pouvoir royal fait preuve d’une grande éloquence tout au long de sa tirade. Il défend les principes du prince. En le qualifiant de « Prince ennemi de la fraude », il montre que le roi est impartial et que son intension est d’être juste.

De plus, l’exempt utilise le champs lexical de la rigueur ; avec « fin discernement » ou encore une « droite vue ».

L’exempt va jusqu’à chercher « l’équité suprême » tant il apporte de l’importance à la justice et aux valeurs du Prince. Cependant, si il y a bien un personnage qui n’est pas juste dans ses choix et abuse de son pouvoir : c’est le père UBU . Il se montre injuste envers des nobles qui n’ont commis aucun crime. Mais ce n’est pas un problème pour ce tyran qui est prêt à tout pour s’enrichir même si il doit « condamner » des « nobles » tout à fait innocents. Tandis que père Ubu cherche à s’enrichir égoïstement, Œdipe lui veut se débarrasser du « flot meurtrier » qui ravage Thèbes. Pour résoudre ce problème, Œdipe se montre à l’écoute de son peuple. Tellement qu’il « refuse d’entendre leur requête d’une bouche étrangère ». Il pose aussi beaucoup de questions à ses« chers enfants ». Père Ubu lui aussi pose des questions. Mais contrairement au roi de Thèbes, père Ubu ne prend pas en compte la réponses des « nobles » et agit comme bon lui semble. Ce qui fait de lui un roi terrifiant et non respecté. Œdipe lui se comporte en tant que roi responsable et à l’écoute de son peuple. Et son peuple le reconnait en tant que tel en l’acclamant comme « l’homme le plus puissant à tous les yeux ».C’est aussi le cas du prince dans Tartuffe qui est qualifié de « grande âme » par l‘exempt mais qui est aussi vue comme « un Prince dont les yeux se font jour dans les cœurs ». Au contraire, chez père Ubu, c’est sa femme qui le ridiculise en le comparant à « une citrouille armée ».

Mais tandis que certains héros triomphent grâce à leur intelligence (Œdipe), d’autres personnages, moins malins sont aussi à la tête d’un empire. Et ce défaut n’est pas sans conséquences : On peut prendre l’exemple de Ubu qui aveuglé par le pouvoir devient « féroce » et condamne tous les nobles de la région pensant bêtement que « faire périr » ces nobles allait « enrichir le royaume

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