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La Couleur

Mémoire : La Couleur. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2013  •  1 171 Mots (5 Pages)  •  3 894 Vues

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La couleur est l’impression produite sur l’œil par la lumière réfléchie par la surface d’un objet. En occident, le noir peut être associé à l’élégance, la sobriété ou encore la mort ; le blanc, à la pureté, l’innocence ou la virginité ; le bleu au rêve ou à la sagesse, à la

mélancolie, le jaune à la puissance, la tromperie, la chaleur ou la joie ; le rouge à la passion, l’amour, le danger ou la colère ; le vert à l’espérance, la chance ou au contraire l’échec ; l’orange à la communication ; le violet à la solitude ou la paix.

Le corpus est composé de trois documents : Jaune, Rouge, Bleu – Kandinski (1925) ; le

parlement de Londres au soleil couchant – Monet (1903) ; Bleu Monochrome de Yves Klein (1960).

La couleur a un impact direct sur notre comportement, elle influe sur notre état

d’esprit et conditionne nos humeurs, nourrit nos sens et suscite de nombreuses émotion.

Chaque couleur possède une symbolique propre et est utilisée à des fins précises révélant de la culture et de l’époque.

Certains artistes nous proposent une vision différente de la symbolique. Kandinski

distingue les couleurs en deux axes antagoniste : l’axe chaleur / froideur et l’axe clarté /

obscurité. Le premier axe évolue sur la dynamique du contraste, entre le jaune de la couleur terrestre, dont la violence peut être pénible voire agressive, et le bleu, qui au contraire est une couleur calme. Le jaune provoque la sensation de gonflement, tandis que le bleu évoque celle de repli. Le mélange de ces deux couleurs donne une couleur parfaitement immobile : le vert. Le seconde axe évolue sur le statisme du contraste noir / blanc, ces deux valeurs symbolisant le vide. Mais le blanc est ressenti comme un silence profond, apaisant et plein de possibilités tandis que le noir est un néant, un silence éternel et sans espérance. Toutes les autres couleurs résonnent aussi avec force, lorsqu’elles sont voisines avec lui. Cette symbolique est à la base de son œuvre Jaune, Rouge, Bleu.

Klein, lui, met en avant l’expression de la sensibilité plus que la figuration. Il crée pour cela sa propre couleur, le bleu IKB (International Klein Blue) : il définit cette couleur comme étant la plus abstraite, celle qui ne possède pas de dimension précise «Le bleu n’a pas de

dimension, il est hors dimension, tandis que les autres elles en ont […]. Toutes les couleurs amènent des associations d’idées concrètes […] tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu’il y a de plus abstrait et tangible dans la nature visible. » Son bleu rappelle

également le vide ce qui permet de stimuler l’imagination. Il utilisera cette couleur dans de nombreuses œuvres, telle que le Bleu monochrome (IKB).

La couleur peut être narrative dans le sens où elle se rapporte aux autres arts, tels que la musique. La couleur raconte alors une histoire, c’est le cas chez Kandinski. En effet, ce dernier affirmait que lorsqu’il voyait les couleurs, il entendait des sons. Les peintures peuvent être alors considérées comme une symphonie, les arts se mêlent grâce à la couleur, dans le but de

provoquer des sentiments, à l’instar de Rothko, noir, rouge sur noir sur rouge,1964, dont la recherche graphique est un

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