Analyse Art - Le Cri de Munch
Commentaire d'oeuvre : Analyse Art - Le Cri de Munch. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar xeaolg • 4 Décembre 2022 • Commentaire d'oeuvre • 353 Mots (2 Pages) • 601 Vues
Analyse Le Cri de Munch
Le Cri est une œuvre de l’artiste Edvard Munch, dont il existe 5 versions réalisées entre 1893 et 1917. Cette œuvre expressionniste est relativement grande puisqu’elle fait 91cm de hauteur sur 73,5cm de largeur. Elle est de format portrait et nous pouvons voir au premier plan un homme sur un pont. Au second plan, le fleuve ainsi que les 2 silhouettes sur la continuité du pont sont représentés, puis le tiers supérieur est consacré au ciel. Nous remarquons également que les médiums utilisés sont la tempéra et le pastel sur un panneau de carton, techniques qui permettent de souligner la dimension expressive et angoissante du tableau. En effet, c’est ce qu’a voulu ici recréer l’artiste.
Tout de suite, notre œil est attiré par les couleurs chaudes, c’est à dire ce mélange de rouge, orange et jaune. Ce ciel est complètement déformé. Cependant on ressent la fluidité de ce mélange, qui s’harmonise avec le reste de l'œuvre.
Très vite, le spectateur est interpellé par le personnage au centre sur le pont, lui-même déformé et tordu. Par son expression, cela retranscrit l’angoisse émanant du tableau. C’est un élément principal, voire primordial pour comprendre son ensemble. De plus, le titre, certes très simple, nous éclaire suffisamment: Le Cri est cet homme, un cri d’angoisse donnant à voir une œuvre expressive, mouvement artistique du tableau.
Il est important aussi de notifier les autres couleurs se fusionnant avec le reste: des couleurs sombres comme le noir, le bleu foncé ou encore le marron. Tout cela est courbé, s’exprime sur le panneau de carton. Le pastel peut contribuer à cet effet de flou, et donc d’angoisse ainsi que la façon de peindre de Munch avec ses traits étirés et mouvant.
Pour finir, il semble intéressant d’analyser les 2 hommes sur le pont, se situant au fond à gauche. L’artiste a voulu garder une part de réalité en représentant ces hommes mais aussi le pont et le fleuve (donc le paysage) qui ne sont pas déformés. Cela souligne le fait que l'angoisse est une expérience profonde et personnelle, ici personnifiée par le visage central difforme.
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