Origines de l'opéra

Origines de l’Opéra

Nous allons commencer par exposer les origines de l’opéra.

Celui-ci est un genre théâtral par excellence qui remonterait de l’Antiquité. A cette époque, en Grèce, chanter était déjà habituel. Lors des représentations théâtrales, un chœur (que l’on appelait coryphée) intervenait au moment où il y avait l’évocation des sentiments. Mais c’est en Italie que l’on trouve un des premiers éléments de l’opéra: le récitatif.

A la Renaissance, le madrigal italien était une forme musicale fortement utilisée. Cette forme ancienne de musique vocale avait comme souci que son histoire ne pouvait être comprise des spectateurs. Afin d’avoir une meilleur compréhension, un groupe de musiciens la Camerata Florentina ont trouvé une solution qui consiste à réduire l’accompagnement musical lorsque le texte était plus important que celui-ci. De là est né le récitatif .

Claudio MONTVERI a composé le premier opéra en s’inspirant des idées de la Camerata Florentina. Son opéra, l’Orfeo est daté de 1607 et sa célébrité reste encore d’actualité. MONTVERI ainsi que ses successeurs et ses élèves vont peu à peu donner une grande importance à la musique qui va devenir la traduction des sentiments (avec la répétition de certains mots ou l’allongement des syllabes). En 1700 cette façon de chanter est l’un des plus importants éléments de l’opéra que l’on appela l’aria (équivalence de l’air aujourd’hui).

Ce nouveau genre d’origine italienne a par la suite conquis d’autres pays comme la France, la Russie ou l’Angleterre.

Le rôle de l’opéra

Même si l’opéra est connu pour être une pièce entièrement chantée, il est avant tout une histoire. C’est lors de la Renaissance, en Italie, que née l’opéra. En effet, la Camerata, ou Camerata fiorentina ou encore Camerata de’Bandi, du nom de son principal mécène, s’était fixé deux objectifs principaux : faire revivre le théâtre grec antique et s’opposer au style contrapuntique caractéristique de la Renaissance.

Ainsi, la Camerata souhaitait que la musique reflète simplement et mot pour mot la signification du texte, les mette en valeur et non les rende incompréhensibles par la complexité de son accompagnement. Effectivement, dominés par des architectures sonores trop imposantes, les mots seraient inaudibles et le spectateur perdrait le fil de l’histoire !

Pour atteindre ce but, la monodie et la basse continue sont alors utilisées, ainsi que les chœurs madrigalesques, les ritournelles et les danses instrumentales.

Néanmoins, au fil des époques, différents types d’opéras apparaissent, chacun ayant des caractéristiques plus ou moins propres :

L’opéra seria :

Le sujet y est tragique, le plus souvent d’un amour perdu ou d’une rivalité familiale… Préparez vos mouchoirs ! On y trouve notamment des ensembles, des airs et des récitatifs. L’opéra seria était souvent la commande d’un noble, voire même d’un roi, aussi connus

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