L’Heure bleue de David Clavel
Compte rendu : L’Heure bleue de David Clavel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thxlix_cxl • 3 Décembre 2020 • Compte rendu • 540 Mots (3 Pages) • 482 Vues
L’Heure bleue de David Clavel
Alors que l’Été s’épanouit dans toute sa puissance, un homme, accompagné de son épouse et de leur nouveau-né, revient sur les lieux de son enfance et de sa jeunesse : une maison de famille sur les hauteurs d’une colline, une vieille bâtisse avec ses couloirs, sa poussière, ses secrets et la chambre du père. Un père malade qui voit son règne s’achever dans la douleur et l’impuissance, entouré mardi 28 août de sa fille, de sa femme et de son dernier fils. Il a bâti ce royaume et en a pourri les fondations. La maladie le ronge, décompose son corps et le cœur des autres, de ceux qui lui ont voué leur vie. Le temps d’une journée, toutes les cartes seront rebattues et les figures changeront de main dans une révolution intime à la-quelle personne n’échappera.
Metteur en scène, comédien et pédagogue formé au Cours Florent puis à l’ENSATT, David Clavel rejoint en 1998 La compagnie d’Edvin(e) créée par Éric Ruf où il co-écrit notamment Les belles endormies du bord de scène, avant de co-fonder le Collectif Les Possédés. Il interprète et adapte des auteurs tels qu’Anton Tchekhov (Oncle Vania), Laurent Mauvignier (Loin d’Eux, Tout mon amour), Evguéni Grichkovets (Planète) ou encore John Cheever (Bullet Park). Il inter-vient aussi en tant qu’acteur au cinéma avec Moka, réalisé par Frédéric Mermoud (2015) et Tiens-toi droite de Katia Lewkowicz (2014). En résidence au CENTQUATRE, il se consacre à l’écriture et à la création de L’heure bleue.
On peut remarquer que cette pièce est une tragédie contemporaine due aux accessoires, au langage employé et aux costumes des personnages. En effet, un ap-pareil photo, une poussette, ou encore un lit parapluie n’auraient pas été présent au temps de la tragédie classique, tout simplement car cela n’existait pas. On re-marque également que leurs vêtement sont moderne.
Les modules a roulette présent sur scène, créé un espace surélevé fermé par des cloisons en tulle qui suivant l’éclairage deviennent opaque. L’espace s’ouvre petit à petit, tout comme l’histoire. Les modules ne représentent pas une représen-tation réaliste d’une maison. Les accessoires présent dans cette pièce sont extrê-mement réaliste. Le code de jeux des artiste est semblable à celui d’acteur de film, c’est un jeu très réaliste, très quotidien. La lumière suit le mouvement de cette tra-gédie. Au début, la lumière est chaude, semblable à celle d’un jour d’été représenté grâce à des mur de projecteur coté cours et jardin. Mais pour finir, une lumière bleu, froide, faisant référence au titre de cette pièce, donne une ambiance assez triste, sombre, qui montre le moment des révélations représenté grâce à des néons bleu disposé au lointain de la scène.
Au début, j’avais du mal à comprendre l’histoire, entre le la mère qui est fi-nalement la belle-mère, qui est sortit avec le fils du père, avec lequel elle est sortit aussi. Mais j’ai fini par comprendre. J’ai trouvé cette pièce très intéressante et même captivante. Pour moi, malgré le rôle détestable du père, il est quand même attachant. On a envie de savoir quel va être le sort réservé à cette famille, la mort, des disputes, des retrouvailles ? on
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