Approche des oeuvres
TD : Approche des oeuvres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laur1 • 29 Septembre 2018 • TD • 496 Mots (2 Pages) • 600 Vues
II. LA DIMENSION ENERGETIQUE.
Nous allons maintenant étudier la dimension énergétique de la pièce.
En effet, durant cette pièce, nous nous sommes rendus compte que l’énergie et le rythme sont maitres de la pièce, puisque, comme nous allons le voir, la mise en scène spéciale a tendance à interpeller le spectateur notamment par le rythme choisi.
Nous avons premièrement observé un rythme en dents de scie. En effet, la pièce est basée sur une histoire d’artistes essayant d’exister, mais aussi en fond, le thème de la drogue. On a a plusieurs reprises, des acteurs qui font mine de prendre de la cocaïne, ou bien de fumer des joints. La drogue est donc un sujet relativement présente dans cette pièce, et nous avons pu remarquer qu’elle semblait rythmer la pièce. On retrouve donc des passages relativement énergiques ou tout le monde semble euphorique, tous les acteurs dansent chantent, rient ensemble, avec juste après, comme une « rechute » ou les acteurs semblent éreintés, s’assoient et ne parlent plus.
La drogue est donc un dimension énergique ou le rythme semble représenter les différents états qui suivent la prise de drogue, avec un important contraste entre calme et euphorie.
Le groupe, élément unique de la pièce, contribue aussi a rythmer la pièce, apporter de l’énergie et interpeller le lecteur. En effet, nous retrouvons un groupe composé de 4 personnes (deux filles deux garçons) dont nous ne connaitrons jamais le nom, on aura donc tout au long de la pièce l’impression que ce groupe ne constitue qu’un seul atome, dirigé par une leader, dont ne ne connaitrons pas non plus l’identité. « Le groupe » (comme il est aussi nommé dans la brochure) rythme la pièce par son état, en effet, tous les membres du groupe sont tous tout le temps au même moment dans un même état, si le moment est joyeux, tout le monde sera joyeux, on aura donc jamais une personne se démarquant de son groupe. De plus, en plus du fait de ne pas avoir de nom pour chaque personne, vers la fin de la pièce, lorsqu’un nouveau personnage doit arriver (appelé « elle » tout au long de la pièce), il est joué par une membre du groupe qui change alors son identité, ce qui finalement ne nous dérange même pas puisqu’aucun des personnage n’est identifié au groupe en tant que personne unique. Ce changement de rôle nous montre donc que le groupe est une masse soudée et non pas un rassemblement de personne différentes avec chacune leur identité.
Afin de rythmer le spectacle nous avons aussi en fond, des images du groupe défilant sur un grand écran, cette réalisation nous permet donc de lier la narration du groupe a ces actions, comme un retour en arrière dans leur souvenirs afin d’alimenter l’attention du public tout au long de la pièce. Nous avons donc a travers les effets de la drogue et du travail de groupe, pu voir quels sont les principaux rythmes travaillés par la metteur en scène pour pouvoir toucher et interpeller les spectateurs.
...