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La Victoire De Samothrace

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Par   •  16 Avril 2015  •  692 Mots (3 Pages)  •  1 112 Vues

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La Victoire de Samothrace est une sculpture grecque de l'époque hellénistique représentant la déesse Niké, personnification de la victoire, posée sur l'avant d'un navire. Elle est actuellement conservée au musée du Louvre. Sa création est estimée vers 220-185 av. J.-C. A cause de l'ancienneté de l'œuvre, l'identification de sculpteur à été impossible.

Le monument se compose d’une statue de femme ailée et d’une base en forme de proue de navire posée sur un socle bas.

L’ensemble mesure 5,57 m de haut.

La statue, réalisée en marbre blanc de Paros, mesure 2,75 m avec ses ailes. La base de 2m de haut et le socle de 36 cm sont taillés dans un marbre gris veiné de blanc. Sa teinte plus foncée s’oppose à la blancheur du marbre de la statue.

Le style de la Victoire, dont on ne connaît pas le sculpteur, permet de situer l'événement au cours du IIe siècle avant J.-C. soit pendant l'époque hellénistique qui est marquée par de nombreux conflits navals entre les différents royaumes hérités des successeurs d’Alexandre le Grand pour la domination de la mer Egée. L’importance des flottes de guerre était donc considérable.

En 190 avant J.-C., les Rhodiens triomphèrent d'Antiochos III de Syrie au cours des batailles navales de Sidè et Myonnisos. La Victoire de Samothrace pourrait commémorer ces évènements et serait alors de peu postérieurs à cette date. Malheureusement, les fouilles n’ont pas permis de retrouver l’inscription de dédicace, qui indiquait les circonstances de la construction du monument, le nom du donateur, et peut-être aussi celui du sculpteur.

Aucune région du monde grec à l’époque hellénistique n’a fourni de statue qui soutienne la comparaison avec la statue de la Victoire de Samothrace.

Seuls les effets de draperies des déesses des frontons du Parthénon lui sont comparables, comme si, deux siècles et demi plus tard, le sculpteur avait voulu se mesurer aux grands maîtres de la sculpture attique du Ve siècle av. J.-C.

Une chose est sûre : le procédé de fabrication du corps de la statue en plusieurs parties assemblées est une technique surtout pratiquée par les ateliers d’Asie Mineure, du Dodécanèse et des Cyclades.

C’est dans la vue de trois quarts gauche que la statue produit tout son effet, car les lignes de composition deviennent alors évidentes :

L’une est une grande verticale, qui monte le long de la jambe droite jusqu’au haut du buste, et l’autre, en oblique, parcourt la jambe et la cuisse gauches pour remonter jusqu’au buste. Ainsi, le corps de la Victoire s’inscrit dans un triangle rectangle qui soutient l’accumulation des draperies et l’énergie du mouvement.

La Victoire porte une robe en tissu fin, un chitôn, descendant jusqu’aux pieds.

Le Chitôn est en opposition avec celui des plis épais et profondément creusés de la draperie du manteau, appelé himation, qui cache en partie la robe.

Du côté droit, le travail est très simplifié, le sculpteur ayant sans doute jugé inutile de le pousser davantage sur une face peu visible par le spectateur.

Pour la même raison, le dos de la statue est à peine élaboré.

Les deux

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