L'hôtel imperial de Frank Lloyd Wright
Étude de cas : L'hôtel imperial de Frank Lloyd Wright. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emilie Giampaoli • 21 Novembre 2021 • Étude de cas • 1 026 Mots (5 Pages) • 509 Vues
L’hôtel Imperial de Frank Lloyd Wright
Frank Lloyd Wright fût invité par le Japon afin de re-concevoir le grandiose édifice qu’est l’hôtel impérial après l’échec de certaines conceptions extravagantes par les Allemands qui ne duraient pas face aux catastrophes climatiques du pays. Le terrible ennemi naturel du Japon sont les séismes et seule une réflexion ingénieuse sur les potentialités nécessaires à construire avec ce phénomène. Après une grands phase de réflexion, des potentialités émergèrent et permirent ainsi a l’architecte de projeter ainsi son bâtiment. Il passa par de nombreuses étapes jusqu’a la fin du chantier non sans peine ou des soucis financiers, météorologiques et de jugements se mêleront. Ce chantier expérimental constitua malgré les réticences un engouement qui mobilisa des dizaines d’architectes et des centaines d’ouvriers a travers le pays pour finalement s’achever en 1923. L’édifice fît ses preuves l’année de sa livraison en résistant a un tremblement de terre d’une très grande magnitude. Voici l’ensemble des principes que Frank Lloyd Wright a mis en oeuvre pour rendre l’édifice plus résilient face à la menace sismique :
L’étude en amont : L’architecte a effectué des expériences afin d’étudier les limites de l’instabilité du site, il comparait le sol à du fromage. En plus de l’observation il effectuait des sondages tout en notant absolument tout afin de ne passer a côté de rien et d’étudier toutes les potentialités.
La réflexion sur les fondations : Avec l’ensemble des données recueillies, l’architecte a élaboré les plans des fondations et après étude il a trouvé un subterfuge pour générer une économie au niveau des fondations grâce à des pieux qui permettraient la stabilité du bâtiment. À sa plus grande surprise, personne ne s’y opposa malgré les risques que cela engendrait car c’était une opération technique, dangereuse et expérimentale.
La réflexion sur la structure : Afin de créer une flexibilité capable d’accepter les ondes et les chocs, l’architecte décida de diviser le bâtiment rigide en le scindant grâce à des joints placés à des endroits stratégiques générés par des calculs pointus. Il s’est inspiré de la métaphores du garçon de café qui tiens son plateau pour la créer une flexibilité de la dalle dite en « cantilever ».
La réflexion sur l’adaptabilité : L’architecte a dû palier a des problèmes récurrents tels que les tuiles qui s’effondraient et qui étaient mortelles pour les hommes, l’affinement du bâtiment sur les hauteurs et la perforation des dalles afin de les alléger, et pour finir des choix de matériaux plus adaptés comme la pierre et la brique malgré la non-noblesse de ceux-ci. Les canalisations qui s’arrachent de manière récurrente ont du être re-pensées indépendamment de la construction, suspendues et en plomb afin de ne plus se briser. Pour finir un bassin a été pensé afin de ménager les eaux de pluies et prévenir en cas d’incendie.
L’autonomie : Il fût très complexe de quantifier les dépenses d’une structure aussi expérimentale : tout était étranger, au sens propre comme au sens figuré. L'architecte se débrouilla avec des étudiants et décida de construire lui-même. Il
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