Corpus dénonçant la guerre: « Les caractères » de Jean de la Bruyère en 1688, « Micromégas » de Voltaire en 1752, « 188 contes à régler » de Jacques Sternberg en 1988.
Lettre type : Corpus dénonçant la guerre: « Les caractères » de Jean de la Bruyère en 1688, « Micromégas » de Voltaire en 1752, « 188 contes à régler » de Jacques Sternberg en 1988.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azert15 • 11 Mars 2015 • Lettre type • 316 Mots (2 Pages) • 1 405 Vues
Ce corpus est composé de trois textes,de différent siècles afin de dénoncer la guerre.
Le premier texte est « Les caractères » de Jean de la Bruyère écrit en 1688, le second est « Micromégas »de Voltaire paru en 1752 puis le dernier est extrait de l'oeuvre « 188 contes à régler » de Jacques Sternberg en 1988.
Ces trois extraits ont en commun de montrer au lecteur une société de conflit,une société barbare, source de crainte pour le lecteur. Mais leur dimension réaliste et imaginaire à la fois, confère à ces trois textes un caractère de dénonciation de la guerre.
La thèse communede ces trois textes est donc la dénonciation de la guerre ou chaque texte emploie des registres et procédés différents pour parvenir au même but.
En effet chaque auteur nous propose une dénonciationde la guerre implicite ou non.
Tout d'abord, afin de dénoncer la guerre dans ce corpus, Jean de La Bruyère, et Voltaire, compare l'homme à l'animal, procédés de la personnification.Ainsi, dans letexte "Les caractères",il utilise le procédé de la comparaison,l'Homme à plusieurs espèces d'animaux comme dans les fables de la Fontaine, afin de juger et dénoncer le comportement de l'Homme. Ilrapproche les actions humaines à celles des animaux. En effet, ligne 1, il le dit explicitement "L'homme est un animal raisonnable". La guerre des Hommes est comparée au combat des animaux. Or, ici, ildémontre que l'animal est plus intelligent et moins cruel que l'Homme. Deux races d'animaux différentes, se battant pour ensuite se manger, cela n'interpellent pas l'homme qui est même en extase devantcette démonstration appelée "instinct naturel" . Or, si ces deux espèces étaient identiques, nous les définirions d'idiots, irrespectueux, terrifiant même! Voltaire assimile les combattants à desanimaux, qui s'entre-tuent sans même se connaître. L'animal, lui, tue pour sa survie, pour se nourrir, tandis que l'homme a utilisé ses grandes capacités à inventer et innover, dans le seul but d'être le...
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