Vengeance stérile
Chronologie : Vengeance stérile. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Unholy73 • 18 Mars 2014 • Chronologie • 371 Mots (2 Pages) • 604 Vues
Introduction :
I. Une vengeance stérile : la fatalité a) L’impuissance
§ Jason constate son impuissance : les moyens de sa vengeance sont « vains » (v.1593).
§ Disproportion des pronoms personnels : « me », « me braver » // « ta fuite », « tes
dragons », « t’enlever », « tes forfaits ».
§ Anaphore des « si » (v.1594,95,96) => impuissance de Jason face à Médée :
« impuissante menace » qui traduit la « confusion » de Jason.
§ Jason ne peut rien contre Médée, c’est la fatalité. Face à lui, la puissance divine : Médée
s’est envolée par les dragons => chemin de la liberté pour Médée.
b) La renonciation
§ Médée s’est enfuit sur un char ailé => Jason ne peut plus se venger : il renonce.
§ Colère de Jason, il retourne contre lui sa propre faiblesse => successions d’exclamations
(v.1601).
§ Jason a « trahit » Créuse (v.1602) => il n’a pas tenu parole
§ Opposition vers 1602 : « sorcière »// « princesse ».
à Jason ne décide plus son destin => fatalité (tragédie classique).
II. La grandeur cornélienne du personnage de Jason a) Le devoir impossible
§ Jason doit venger Créuse mais ça lui est impossible.
§ Jason se rappelle à lui-même la dernière volonté de Créuse « venge-toi » (v.1605). C’est
le devoir de Jason => le devoir cornélien
§ « venge-toi ; ne lui refuse rien ; écoute ; vole » disposés en anaphore => cela rappelle ce
qu’on l’on retrouvera dans Le Cid « Va, cours et me venge ».
b) La gloire cornélienne : le personnage revêt le costume de la tragédie
§ On retrouve ici la virtus romaine = grandeur des sentiments, sens de l’honneur du devoir et de la parole donnée. Chez Corneille c’est une définition du caractère du héros tragique => Jason atteint la grandeur du héros tragique => c’est la gloire cornélienne.
§ Vers 1609 : stéréotype du héros cornélien.
§ Jason menace : emploi du futur (v.1611). Vocabulaire de la cruauté des grands fauves :
« tigresse », « repaîtront » => haine féroce de Jason.
§ Fin de ce passage sur un rythme binaire avec un parallélisme parfait : « Créuse » et « ma
haine » (v.1614) sur le même plan.
à Rupture du rythme avec l’annonce du renoncement de Jason : « Mais quoi ! » (v.1615).
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