L’Empire byzantin
Note de Recherches : L’Empire byzantin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 25 Mars 2012 • 2 806 Mots (12 Pages) • 2 356 Vues
Byzance est une colonie grecque fondée au VIIe siècle avant Jésus-Christ. Elle est devenue Constantinople, la capitale de l’Empire romain d’Orient en 330 sous le règne de l’empereur Constantin.
L’Empire byzantin durera plus de mille ans, jusqu’en 1453, année où les turcs donnent l’assaut à Constantinople et tuent le dernier empereur, Constantin VII.
L’Art byzantin représente un mélange de caractéristiques grecques et orientales au VIe siècle.
I. Histoire
A. Le début de Byzance (395)
En 395, lorsque meurt l'empereur Théodose Ier, et suite aux nombreuses invasions barbares qui menaçaient l'empire, il a attribué à ses deux fils, Honorius et Arcadius un Empire d'Occident et un Empire d'Orient. Cette division de 395 est traditionnellement considérée comme un point de départ pour l'Empire byzantin.
1) L’Empire Byzantin
L’histoire de l’Empire byzantin s’étend du IVe siècle à 1453. En tant qu’héritier de l’Empire romain, l’Empire romain d’Orient qui est dénommé « Empire byzantin », depuis que l'historien allemand Hieronymus Wolf a lancé cette appellation en 1557, puise ses origines dans la fondation même de Rome. La création de Constantinople par Constantin en 330 peut constituer un deuxième point de départ à l’histoire de l’Empire byzantin avec la division définitive de l’Empire romain, en 395. En effet, l'emplacement de Constantinople au carrefour entre l'Orient et l'Occident contribua à l'immense richesse de l'Empire byzantin. Cette richesse couplée à son très grand prestige fit de lui un empire respecté mais aussi très convoité.
Héritier de la Rome antique, l’Empire byzantin développa rapidement des caractéristiques qui lui furent propres. Georges Ostrogorsky (auteur de l’Histoire de l’art byzantin) décrit l'Empire byzantin comme « la synthèse de la culture hellénistique et de la religion chrétienne avec la forme romaine de l'État ».
2) L’Art Byzantin
L'art byzantin s'est développé dans l'Empire byzantin entre la disparition de l'Empire romain d'Occident en 476, et la chute de Constantinople en 1453.
Le terme peut également être utilisé pour désigner l'art des États orthodoxes contemporains à l'Empire byzantin, dont la culture a subi son influence, sans en faire partie, comme le premier empire bulgare, le premier État serbe ou la Rus' de Kiev. Mais aussi, pour partie, l'art de la République de Venise et du Royaume de Sicile, qui avaient des liens étroits avec l'Empire byzantin.
Tout comme l'Empire byzantin est le prolongement politique de l'Empire romain, l'art byzantin se développe à partir de l'art romain, lui-même profondément influencé par l'art grec antique. L'art byzantin a toujours conservé en mémoire cet héritage classique.
La capitale, Constantinople, est ornée d'un grand nombre de sculptures classiques, qui ont pu devenir un objet d'étonnement pour certains de ses habitants. En fait, l'art produit au cours de l'empire byzantin, bien que marqué par des retours périodiques à une esthétique classique, est surtout marqué par le développement d'une nouvelle esthétique.
3) Le développement de l’Art Byzantin
Deux événements sont d'une importance fondamentale dans le développement du premier art byzantin. D'abord, l'Édit de Milan (=un édit de tolérance par lequel chacun peut « adorer à sa manière la divinité qui se trouve dans le ciel » ; il accorde la liberté de culte à toutes les religions et permet aux chrétiens de ne plus devoir vénérer l'empereur comme un dieu) , publié par les empereurs Constantin Ier et Licinius en 313, autorisant le culte chrétien.
Ensuite, la consécration de Constantinople comme « nouvelle Rome », en 330, crée un nouveau centre artistique pour la moitié orientale de l'Empire et qui est spécifiquement chrétien. D'autres traditions artistiques ont prospéré dans des villes rivales comme Alexandrie, Antioche ou Rome, mais n'ont pas survécu à la chute de ces villes - due aux Arabes pour les deux premières et aux Goths pour Rome – ce qui a permis à Constantinople d'établir sa suprématie.
B. La fin de Byzance (1453)
1) Un Empire byzantin à l’agonie
En 1453, l’empire byzantin est réduit à néant. Les Paléologues n’exercent plus le pouvoir qu'autour de Constantinople et sur une partie du Péloponnèse. Les Byzantins ne contrôlent plus les voies commerciales entre l'Occident et l'Extrême-Orient qui avaient contribué à leur enrichissement.
La ville avait déjà été encerclée par les forces turques en 1391-1392 et 1394-1402, mais devant l'obligation de combattre les Turco-Mongols à l'est, les Turcs laissèrent la ville sauve. Les années qui suivent constituèrent une période de calme relatif pour Constantinople, les Ottomans étant occupés par des querelles dynastiques. L’Empire ne dispose plus des moyens pour repartir à l'offensive même s'il parvient à récupérer certains territoires dont la ville de Thessalonique. Les rivalités théologiques entre les églises d'Orient et d’Occident empêchent l’acheminement d'aide aux Byzantins, et la méfiance envers les occidentaux est grande suite au sac de la ville lors de la quatrième croisade en 1204. Lucas Notaras, dernier grand amiral de la flotte byzantine, aurait dit : « Plutôt le turban que le chapeau de cardinal ». Si l'authenticité de cette phrase est encore sujette à débat, il n'en reste pas moins qu'elle symbolise le profond ressentiment entre les deux pôles de la chrétienté.
En 1422, Murad II, ayant mis fin aux querelles dynastiques, assiège Constantinople. Il pille les possessions byzantines du Péloponnèse. Le sultan négocie néanmoins un traité de paix et le versement d'un tribut (=Contribution périodique qu’un État impose à un peuple vaincu comme signe de la dépendance).
2) L’arrivée de Mehmet II
Mourad II décède en février 1451 et laisse la place à son fils Mehmet II âgé de 21 ans. C'est un jeune homme volontaire et autoritaire qui s'est fixé comme objectif principal la prise de Constantinople. Pour cela, il renouvelle la paix avec l'Empire byzantin et promet d'assurer la pension
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