Francais 1 BTS NRC 1ère année CNED
Commentaire de texte : Francais 1 BTS NRC 1ère année CNED. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Paul Tastet • 9 Avril 2018 • Commentaire de texte • 1 705 Mots (7 Pages) • 722 Vues
Nom du professeur correcteur : | Note : |
Observations générales : | |
Rédigez votre texte : Question 1 : Dans le document 4, le premier paratexte est le titre Les « Boîtes à bébé » pourraient disparaître en Allemagne. C'est un titre qui est parfaitement explicite mais quelque peu nuancer avec l'accord du conditionnel. Ce titre nous situe directement dans le contexte. On peut comprendre d'entrée que les « Boîtes à bébé » sont toujours utilisées en Allemagne mais que cela tend à changer. En dessous de ce titre, apparaît le deuxième paratexte de deux lignes qui vient introduire le document. « Bundestag a voté une loi ouvrant la voie à l’accouchement « confidentiel », sur le modèle de l’accouchement sous X en France. Les « boîtes à bébé » dénient le droit de l’enfant à connaître ses origines, critique l’ONU. » Cette introduction montre une évolution d'opinion en Allemagne avec cette loi voté. Ce document est organisé en 4 paragraphes avec 4 paratextes en début de paragraphe. Le premier paratexte est Les « boîtes à bébé » dénient le droit de l’enfant à connaître ses origines, critique l’ONU. Le deuxième paratexte est Droit à l’anonymat contre droit à connaître ses origines. Le troisième paratexte est Depuis 1999, 278 enfants déposés dans des « boîtes à bébés ». Le quatrième paratexte est Inefficaces contre les infanticides. Ces 4 paratextes sont en gras afin d'attirer le lecteur sur les grands axes du document. Ces paratextes résument les critiques qu'apporte le document à l'encontre des « Boîtes à bébés» et les problèmes liés. Enfin, le dernier paratexte est Camille Le Tallec, La Croix, 14 juin 2013. Nous pouvons alors connaître le nom de l'auteur, ainsi que de sa date de publlication pour situer le contexte. La croix doit être le titre d'un journal où a été extrait ce document. Question 2 : 2.1- 2,4,1,3 Si je devais faire une synthèse complète de ces documents, je parlerai d'abord en introduction du document 2 qui parle généralement de l'abandon du XVIème à la période contemporaine et de ces évolutions suivant les différents contextes. Je ferai un premier paragraphe sur le Document 4, pour montrer les critiques faites à l'égard des « Boîtes à bébé » et dire qu'elles pourraient disparaître.Pour finir ma synthèse, je ferai un second paragraphe qui viendra contre balancer les critiques faites dans la première partie avec l'aide du document 4 avec le Document 1 qui parle de la multiplication en Europe des Boîtes à bébés. J'illustrerais cette multiplication avec le Document 3 où l'on voit deux boîtes à bébé en photographie, l'une en France, l'autre en Allemagne. 2.2- Le rédacteur a établit un rapport entre ces deux illustrations car ce sont toutes deux des boîtes à bébé. L'une vient de France à Toulouse et l'autre vient d'Allemagne à Lübeck. Cela montre que cette pratique était et est encore très répandue en Europe car celle de Lübeck semble plus moderne que celle de Toulouse. Question 3 : 3.1 : Le document 1 est un texte non littéraire, c'est un article de presse du journal Le Monde de type informatif. L'auteur reste totalement neutre sur le sujet et vient informer le lecteur en relayant les faits avérés sur les « boîtes à bébés » et les controverses qu'elle soulèvent en Europe dans les années 2000. 3.2 : Le document 2 est un extrait du livre Histoire de Famille de type explicatif. C'est un extrait qui parle de la cause des abandons au XVI/ XVIIème en France. 3.3 : Le document 3 est une photographie en noir et blanc prise avec un plan d'ensemble car le bébé en premier plan est dans son environnement, la prise de vue est au niveau. Le paratexte en dessous de la photographie est une légende, elle permet de situer le contexte et de dénoter le sens de la photographie en y apportant des informations illisibles à l’œil nu. Le photographe a voulu montrer que le bébé abandonné avait le droit à la vie en le photographiant sur une sorte de plaque tournante et une fois que celle ci tournera, une nouvelle page de la vie de l'enfant se tournera avec. 3.4 : Le document 4 est un texte non littéraire, c'est un article de presse du journal La Croix de type informatif. L'auteur parle des débats autour des boîtes à bébés et que celles-ci pourraient disparaître ou du moins être régulés. Question 4 : 4.1 : Nous parlons souvent du triste sort des enfants placés chez une nourrice mais il y a encore plus triste fléau : les enfants abandonnés. Durant le XVI et XVIIe siècle, les enfants sont laissés à l'abandon soit par une mère célibataire, soit par des parents pauvres ne pouvant subvenir aux besoins de l'enfant. Nous pouvons apercevoir une corrélation entre les grandes crises (conséquence direct : la famine) et le taux d'abandon. A partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, le nombre d'enfants abandonnés augmente brusquement. Il n'est pas anodin de constater qu'à cette même période le nombre d'enfants illégitimes abandonnés augmente du fait que cela soit mal vu à l'époque. A la fin du XVIIIe siècle, de nouvelles raisons poussent les parents à abandonner leurs enfants. Ce ne sont pas foncièrement des parents pauvres, mais plutôt des parents dans une passade difficile qui les poussent à laisser leurs enfants dans les hôpitaux en attendant que ces jours difficiles passent. Mais les hôpitaux étaient eux mêmes en situation précaire et l'idée des parents que leurs enfants seraient bien traités était fausse. De nos jours, les parents ont un regard nouveau sur leurs enfants, de plus, l'universalisation de la contraception limite aussi le nombre d'abandon. 4.2 : Malgré les controverses autour de la question de la nécessité ou non de l'utilisation « boîtes à bébés », leur nombre en Europe ne fait qu'augmenter. Cette pratique que l'on pensait révolue est revenue en force à cause de la diffusion par les médias de nouveaux nés laissé pour mort dans des poubelles. Elle permet à des parents sans ressources d'abandonner leur enfant dans l'anonymat. Suite à cela, le parent a 8 semaines pour revenir sur sa décision. Néanmoins cette pratique pose de sérieux problèmes d'éthique et de légalité. Les Nations Unies se montrent défavorables à cette pratique car il met à mal le droit fondamentale à l'enfant de connaître ses parents. De plus, le bébé en absence totale d'identité ne peut donc espérer être élevé par d'autres membres de sa famille. En France, les boîtes à bébés n'ont pas été établis car il y a le droit d'accouchement sous X. Contrairement au système des boîtes à bébés, l'enfant sous X à la possibilité d'avoir des informations laissées par ses parents à la naissance vers 9/10 ans, l'âge de discernement. Mais ce sujet reste un sujet sensible alors le débat reste ouvert. Aujourd'hui il est encore difficile de trouver un système faisant l'unanimité. Question 5 : Le sujet d'étude est le droit aux enfants et plus spécifiquement le droit aux enfants abandonnés en Europe dans les « boîtes à bébés ». Ces documents parlent tous des « boîtes à bébés ». En effet, chaque auteur parle à sa façon des « boîtes à bébés ». Que ce soit un article, un extrait de livre ou des photographies, les auteurs ont toujours une visée informative. Les auteurs ont un devoir d'information car les « boîtes à bébés » ne cessent de se multiplier en Europe. Charlotte Chabas en fait même son titre dans son article, en disant que l’Allemagne fut la première à remettre cette pratique au goût du jour et que depuis, 10 pays européens l'ont adopté. Camille Le Tallec fait remarqué la même chose en Allemagne. Depuis sa réapparition en 1999, il existe une centaine de « boîtes à bébés » sur le territoire allemand. Les deux photographies des « boîtes à bébés » montrent aussi l' expansion en Europe de cette pratique avec l'une photographiée à Toulouse en France et l'autre à Lübeck en Allemagne. Malgré une multiplication des « boîtes à bébés », ces pratiques ne sont pas moins critiquées et controversées. Charlotte Chabas informe que les Nations unies sont contre ce dispositif car il viole le droit fondamental d'un enfant de connaître ses parents car ces derniers sont anonymes. De plus, cela supprime au bébé toute chance d'être élevé par un autre membre de la famille. Camille Le Tallec informe sur le même problème en disant que l'ONU critique les « boîtes à bébés » car ils dénient le droit à l'enfant à connaître ses origines. Elle rajoute que selon l'ONG Terres des hommes, les « boîtes à bébés » sont inefficaces contre les infanticides. De plus, les procédures de prise en charge des bébés ne sont pas réglementées. C'est d'ailleurs pour cela qu'Armand Colin tire la sonnette d'alarme en disant que les chances de survie des bébés est tragiquement faible. Tout cela montre que ce système est controversé, tant au point de vue éthique que légal. Mais cette controverse est le résultat du flou législatif sur le droit d'abandonner ou non son enfant. C'est ce que critique Charlotte Chabas car en France il existe l'accouchement sous X qui permet à l'enfant, une fois assez grand, d'avoir les informations laissées par ses parents à la naissance. C'est cette question législative qui pousse également Camille Le Tallec à informer son lecteur que l'Allemagne a voté une loi pour l'accouchement « confidentiel », qui prend exemple sur l'accouchement sous X en France. | Commentaires du correcteur : |
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