Sur la photographie, Susan Sontag, 1977 (trad Française)
Fiche de lecture : Sur la photographie, Susan Sontag, 1977 (trad Française). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kenza Courtois • 17 Juin 2018 • Fiche de lecture • 1 802 Mots (8 Pages) • 1 575 Vues
Sur la photographie, Susan Sontag, 1977 (trad Française)
Biographie:
- née le 16 janvier 1933 à New York et morte d’un cancer le 28 décembre 2004 à New York (elle vivait avec ses grand-parents car père trader, et parents bcp en voyages d’affaire)
- a fait ses études à Harvard
- écrivaine d’essais critiques, d’analyse culturelle, de romans et cinéaste
- en 1964, elle se fait reconnaître avec son essai « Notes on Camp » pour The Parisian Review
- Figure incontournable de la question de l’identité sexuelle
Préface:
- Avant, essais publiés dans The New York Review of Books
Chapitre 1: « Dans la caverne de Platon » - rapport de la photo au réel
- Depuis 1839 « il n’est pratiquement pas une seule chose qui n’ait été photographié »
- « boulimie de l’oeil photographique »
- Cinéma = image vacille, s’allume et s’éteint alors que photo = objet matériel
- Mot = imagination (ex écriture du passé, donne lieu imagination à ce que c’était) alors que photo = face à face (ex: photo du passé = voit vraiment + un peu de présent) / Mots = interprétation surtout alors que photo = miniatures du réel
- « Toute utilisation de l’appareil photographique est implicitement une agression »
- rapport au sexe / voyeurisme / pornographie / perversité?
- « Les touristes se sentent obligés d’interposer l’appareil photo entre eux et tout ce qu’ils peuvent rencontrer de remarquable »
- « on s’arrête, on prend une photo et on repart »
- photo = donne une immortalité comparaison appareil photo/arme (« viser » etc... )
- « La photographie est un art élégiaque »
- la photo confère une dignité dû à l’attention que le photographe a donné
- Choix po de ne pas faire faire de photos (ex: guerre - une photo = montrer horreur ou humaniser ennemi - donc pas de photos)
- « Les images paralysent. Les images anesthésient. » 1ere vs Trop fois = ex photo de la 2GM
- Photo donne « une apparence de savoir » / « donne le sentiment que le monde est plus disponible qu’il ne l’est en réalité »
Chapitre 4: « L’héroïsme de la vision » - rapport de la photo à la beauté
- « nombreux sont ceux à qui les photographies ont fait découvrir la beauté »
- La peur de la photographie = peur de ne pas se trouver beau dessus -> « ils veulent une image idéalisé d’eux-même » et pourtant il n’y a que peu de personnes photogéniques
- D’où l’évolution vers la retouche. « L’histoire de la photographie pourrait se résumer en un conflit entre 2 impératifs différents: embellir, impératif hérité des beaux-arts, et dire la vérité » qui vient de la science + implications morales
- capacité du regard photographique à « découvrir de la beauté dans ce que tout le monderait mais néglige comme trop ordinaire »
- « le peintre construit, le photographe révèle » = la photographie a empiété sur la peinture même si au moment de l’apparition de la photo, la peinture était déjà dans un nouveau mouvement très éloigné de la reproduction réaliste
-exemple de Weston = habitude du regard photographique, engendre un éloignement de la nature plutôt qu’une union avec elle => jeu sur les formes des objets de ses photographies pr créer la beauté (photo poivrons ou nues de femmes = même technique)
- « pour les photographes, il n’y a en fin de compte pas de différence, pas de supériorité esthétique, entre l’effort d’embellir le monde et l’effort inverse de lui arracher son masque »
- La photo nous « nettoie l’oeil » en nous montrant une vision réaliste qui idéalise ou révélé mais qui nous reste en tête
Chapitre 6: « Le monde de l’image » le rapport des hommes à la photo
- On a toujours interprété la réalité à travers ce qu’en disaient les images = donc certains tentent de diminuer cette dépendance aux images (Platon, Fueurbach...)
- avec le progrès de la science et « l’ère d’incroyance » = rattachement plus fort aux images
- Une photo à l’inverse de la peinture n’est pas qu’un image c’est « une trace, une sorte de stencil immédiat, comme l’empreinte d’un pas ou un masque mortuaire » = matérialise le réel. « Photographier, c’est acquérir sous des formes diverses. » (un être, un objet...)
...