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Le Mobilier Urbain

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Par   •  10 Mai 2014  •  1 309 Mots (6 Pages)  •  1 437 Vues

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Le mobilier urbain

Le terme de « mobilier urbain » date des années 60, c’est Jean-Claude Decaux (industriel français, fondateur de la société JCDecaux, groupe industriel spécialisé dans la fabrication et l’installation de mobilier urbain et dans la publicité urbaine) qui invente, en 1964, le concept de « Mobilier Urbain », associant service public et publicité. Pourtant aucune définition précise n’existe à ce jour. Il s’agit de tout équipement et ensemble d’équipements se trouvant sur la voie publique et dans les lieux publics.

Le mobilier urbain s’applique à un vaste domaine d’action et désigne donc un grand nombre d’objets. La variété des fonctions, des formes et des usages du mobilier urbain a peu à peu mené à la mise en place de plusieurs familles de mobiliers urbains identifiables par leur fonction dans la ville.

Inventaire

On différencie sous le concept de « mobilier urbain » :

 mobilier de propreté (corbeilles, sanisettes...) ;

 mobilier de confort (bancs, fontaines...) ;

 mobilier de protection (bornes, potelets...) ;

 mobilier lié aux transports (Abribus, horodateurs, stationnement vélo...) ;

 mobilier de communication (cabines téléphoniques, boites à lettres...) ;

 mobilier de vente et d’accueil (kiosques...) ;

 équipements techniques (armoires EDF-GDF, signalisation...) ;

 mobilier temporaire (marché, information chantiers...) ;

 mobilier d’éclairage ;

 mobilier de repos (banc, banc public, banquette, siège table)

Historique

Si le terme « mobilier urbain » est en fait récent, la notion qu’il recouvre est beaucoup plus lointaine. Il y a toujours eu du mobilier urbain dans les villes, même si celui-ci ne prenait autrefois qu’une place restreinte. De quelques étals de marchés empiétant sur l’espace public, le mobilier urbain s’est répandu et diversifié pour prendre de nombreuses formes et envahir les places et les rues de nos villes.

Lors de leur apparition, ils n’avaient pas toujours la nature principale de ce que sous-entend le mot « mobilier », c’est à dire le caractère léger, mobile, déplaçable. Ces objets étaient rarement mobiles car le plus souvent intégrés aux monuments et espaces bâtis.

C’est la période Gallo-Romaine qui verra s’accroître l’expansion des villes pour atteindre des ampleurs jusque-là jamais envisagées, les mobiliers urbains se développent, en attestent les nombreux puits, fontaines, et même les premières latrines publiques : les vespasiennes sont les premiers outils de cet assainissement. Ces édifices ne répondent pas alors à la définition de mobilier urbain actuelle, puisqu’ils sont intégrés à des bâtiments ou construits en dur et donc non déplaçables.

Le Moyen âge est surtout le théâtre du développement des enseignes, des étals, des barrières et des bornes, il n’y a pas à cette période de réelle invention sur le mobilier urbain. Toutefois certains besoins se font sentir et vont mener à la mise en place de nouveaux mobiliers urbains qui resteront pour la plupart restreints à des grandes villes comme Paris, avec l’apparition de plaques de rues. Le banc fait aussi son apparition, mais il est le plus souvent intégré directement dans la construction des bâtiments. L’insécurité des villes la nuit pose un réel problème aux autorités, voilà pourquoi Philippe V, conscient de ce problème, ordonne qu’une chandelle soit entretenue toute la nuit à la porte du palais. Plus tard, un fanal sera installé pour indiquer aux mariniers l’entrée de Paris. Ce n’est qu’à la fin du Moyen-âge, en 1558, qu’une généralisation de l’éclairage public est lancée, obligeant les habitants à entretenir une chandelle à la fenêtre de leur demeure.

Les principales avancées s’établiront sous le règne de Louis XIV, notamment avec un usage des plaques de rue et des numéros réglementées et généralisées. Ces usages vont se répandre dans toute la France

Mais l’innovation la plus probante est certainement celle concernant l’éclairage public. En 1700, les lanternes suspendues aux façades remplacent les bougies aux fenêtres et une taxe est alors prélevée sur les concierges d’hôtels et les propriétaires pour l’éclairage et le nettoyage des rues. C’est en 1745, que sera inventée la lanterne à réverbère munie d’un déflecteur entrainant le remplacement de la bougie

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