L’éducation de Frank Lepage

Audrey Paquette

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Commentaire sur Inculture 2 : L’éducation de Frank Lepage

Tout au long de la présentation, M. Lepage fait référence à son ascension sociale et fait des comparaisons avec le parapente en s’intéressant au ministère de l’Éducation national.  Il tente de démontrer qu’en parapente, plus on est poussé par l’air chaud, plus on monte et on reste longtemps dans le ciel, tout comme plus on est cultivé dans la vie, plus on monte dans la hiérarchie sociale.

Son message général est le suivant : le système d’éducation est basé sur un mensonge. Ce système tente de nous faire croire qu’il réduit les inégalités, qu’il promeut la démocratisation des savoirs alors qu’en vérité, il s’agit de massification scolaire. M. Lepage fait allusion à un entonnoir pour imager ce concept, ce qui m’a fait comprendre rapidement ce qu’il essayait d’expliquer : la démocratisation des savoirs devrait se présenter comme un cylindre qui est aussi ouvert en bas qu’en haut, ce qui veut dire que tous ceux qui débutent leur éducation ont la chance de se rendre au bout, tant dis que la massification scolaire se présente comme un entonnoir classique, où un grand nombre de gens peut débuter son éducation, mais seul un très petit nombre termine parmi l’élite. J’aime beaucoup qu’il fasse des métaphores avec les concepts qu’il aborde, puisque ça permet de donner un exemple concret et d’imager son idée, ce qui m’aide grandement à comprendre.

Tout est très vrai dans ce qu’il apporte : le système d’éducation, même s’il proclame faire le contraire, favorise l’élite, l’inégalité et la hiérarchie. Les mêmes compétences sont utilisées pour tous les élèves, peu importe leur niveau de base. Malheureusement, les enseignants n’ont pas les outils et les moyens pour appuyer la démocratisation des savoirs. On attend d’ailleurs des professeurs qu’ils fabriquent de la réussite scolaire et de l’échec scolaire pour créer cette hiérarchie sociale pour qu’on puisse sélectionner les meilleurs élèves seulement.

J’ai beaucoup aimé la portion de la vidéo où cite Albert Jacquard en disant qu’il est impossible d’évaluer l’intelligence avec une note, parce que l’intelligence est multifactorielle. L’école sélectionne une seule forme d’intelligence et, bien que ça puisse être la plus utile pour évaluer la majorité des gens, elle délaisse souvent une partie de la population qui n’est pas capable d’apprendre comme tout le monde et renforce ce phénomène de classes sociales. Je trouve que ça brime énormément l’intelligence de certains en leur donnant moins de chances, moins d’opportunités d’exploiter leur intelligence.

En résumé, il exprime un phénomène réel dans lequel le système scolaire favorise l’écart entre les riches et les pauvres en adaptant l’éducation pour donner un avantage aux étudiants qui sont plus fortunés, et donc plus cultivés, notamment en induisant en erreur les gens moins instruits à la base avec des « pièges à pauvre », qui se traduit par une reformulation des notions pour en cacher le vrai sens.

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