Les passions / La princesse de Cleves

        Les passions semblent en effet entraîner l’individu et il est difficile pour celui-ci d’y résister. Dans la Princesse de Clèves de Madame Defayette, le prince de Clèves lui, à la rencontre de Mademoiselle de Chartre chez le joaillier Italien, ressenti une passion si intense qu’il ne cessa de penser à cette dernière alors qu’il ne la connaissait point auparavant : « Monsieur de Clèves la regardait avec admiration, et il ne pouvait comprendre qui était cette belle personne qu’il ne connaissait point ». Avec seulement un échange de regard, sans parole, la passion envahit le personnage et fût un réel coup de foudre pour le Prince de Clèves : « il conçu pour elle, dès ce moment, une passion et une estime extraordinaire ». Il est véritablement difficile pour l’individu d’y résister, le Prince de Clèves ce dernier, ne pouvait se passer de conter sa rencontre  à cette personne qu’il ne connaissait pas : « ne pouvant se lasser de donner des louanges de cette personne qu’il avait vue ». La première rencontre entre le duc de Nemours et la Princesse de Clèves fût également un coup de foudre entre les deux personnages, mais cette fois-ci réciproque. Les passions entraînèrent les deux individus, et ceci même tout le long du roman, le duc ne pût s’empêcher de donner des marques de son admiration à cette dernière. La cour autour d’eux trouvèrent quelque chose de particulier à les voir danser ensemble sans se connaître, ceci témoigne donc une nouvelle fois des passions qui entraînent ces deux personnages. Les passions sont certes difficile à résister, mais la raison leur permet d’y faire face.

        Le moteur des actions sont bien souvent les passions mais elles peuvent conduire à des catastrophe et menacent d’être éclaté au grand jour. Les quatre récits enchâssés de la Princesse de Clèves y font référence, chaque fois ce sont les mêmes destinataires :la princesse de Clèves ou bien le duc de Nemours. Ces récits dénoncent les passions et mettent en garde les deux personnages. Dans le récit du Prince de Clèves faite à son épouse Madame de Clèves, le prince lui conte l’histoire de Madame de Tournon qui n’était pas fidèle à Sancerre. Il lui démontre l’hypocrisie ainsi que le changement de comportement de Madame de Tournon avait eu : « Je n’ai jamais vu une femme avoir une conduite si honnête et si agréable à l’égard de son amant ». La princesse de Clèves se rend alors compte des ravages et des dangers de la passion amoureuse. Les passions peuvent rendre aveugle, dans le troisième récit enchâssés du roman, la Dauphine relate à Madame de Clèves l’histoire d’Anne de Boulen         

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