Le café en Colombie

Colombie, paradis du café ?/ En danger

Le café est la 3ème boisson la plus consommée au monde, devancée seulement par l’eau et le thé.
La Colombie est le 3ème plus gros producteur de café mondial, pour 2021/2022 sa production est estimée à 14millions de sac de 60kg de grains.

La Colombie relie l’Amérique centrale à l’Amérique du Sud. Son économie dépend fortement de la production et de l’exportation de plusieurs produits dont les fleurs, le charbon et le café.
La provenance du café est principalement Africaine en plus particulièrement Ethiopienne. Petit à petit celle-ci s’est étendue à travers les pays musulmans. Ce sont les commerçants vénitiens qui l’importent en Europe. Suite à cela les Européens vont exporter le café en Asie et en Amérique du Sud. La version la plus commune de l’importation du café en Colombie, est celle relatée par un jésuite Espagnol José Gumilla. Le café serait, d’après lui, arrivé en Colombie au milieu du 19ème siècle

La Colombie se trouve parmi les douze nations les plus riches en biodiversité du monde et est également, le troisième pays ayant le plus d‘eaux fluviales, souterraines et pluviales au monde.

La Colombie a toujours été un pays principalement agricole. Ses caractéristiques géographiques et la richesse de ses sols en sont la principale raison. Le territoire colombien est divisé en six régions géographiques. Ces territoires, permettent à la Colombie d’avoir une utilisation variée des terres agricoles et donc une grande diversité de cafés. En effet, le café colombien, exclusivement de l’Arabica, est cultivé sur les trois chaînes de la cordillère des Andes : occidentale, centrale et orientale.

Les plantes d’arabica ont une préférence pour les terres d’altitude qui offrent de la pluie en profusion combinées avec un climat chaud. Ceci permet une floraison deux fois par an.
En raison de ces facteurs d’influence, chaque variété de café développe alors son propre profil gustatif. Cette richesse de spécialités de café est l’un des avantages majeurs de la Colombie par rapport à ses concurrents
Dans de nombreuses régions, plusieurs variétés de café sont récoltées deux fois par an. Auparavant les récoltes se réalisaient uniquement en avril/mai et octobre/novembre. Mais avec le réchauffement climatique la récolte s’étend désormais d’avril à décembre en continue.
Au fur et à mesure que la température monte, le café arrive à maturité plus rapidement conduisant à une diminution de sa qualité intrinsèque. Cette conclusion est appuyée par le fait que l'arabica cultivé dans les plaines de zones tropicales connaissant pour la plupart des températures élevées montre une «qualité» inférieure à la tasse par rapport au café cultivé à des altitudes plus élevées. Le Dr Peter Baker, de CAB International estime que si à la fin de ce siècle, les températures s'élèvent de 3° C l'altitude la plus base pour cultiver un arabica de bonne qualité peut augmenter d'environ 15 pieds par an, ce qui signifie qu'au fil du temps des zones qui actuellement sont trop froides pour le café pourraient devenir appropriées. Mais il n'est pas certain que des terrains à une altitude plus élevée soient disponibles ou préparés pour la production de café.

La production caféière a également un impact fort sur la déforestation, qui résulte à la fois de l’expansion de la caféiculture et de la tendance à la modernisation des exploitations.

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