Dangerosité des nanotechnologies
Étude de cas : Dangerosité des nanotechnologies. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tuforis • 22 Juin 2019 • Étude de cas • 625 Mots (3 Pages) • 528 Vues
La nanotoxicologie est l'étude de la toxicité des nanomatériaux et des nanoparticules. Ces particules, d'une taille comprise entre 1 et 100 nanomètres, sont synthétisées par l'Homme.
Les nanoparticules ont des propriétés physico-chimiques très différentes de leurs homologues à une taille macroscopique, cela peut comporter de nouveaux risques pour la santé de l’homme et d’autres espèces animales et végétales. De plus, dans certains cas, elles peuvent se disperser et persister dans l’environnement sans qu’on en connaisse l’impact sur celui-ci, leur masse est en effet minime et leur permet donc de se déplacer librement dans l'air.
Malgré cet essor de la nanotechnologie dans le marché, notre connaissance des risques et des dangers potentiels est encore rudimentaire avec notamment peu de données sur l'interaction des nanoparticules avec le système vivant, certaines personnes mettent en cause le manque de budget alloué à ces recherches qui s'élève à 5% du budget total alloué aux nanotechnologies.
Cependant, malgré le peu des données certaines propriétés sont inquiétantes, on parle notamment de la possibilité pour une nanoparticule de pénétrer dans nos cellules ou encore de se fixer sur l'appareil respiratoire.
Les nanoparticules peuvent aisément pénétrer à l'intérieur de notre organisme que ce soit à travers les voies respiratoires, cutanées ou encore digestives. Par exemple lorsque la pénétration se fait par voie respiratoire, on parle d’inhalation, alors les nanoparticules se déposent sur les poumons, dans ce cas ce dépôt peut provoquer des inflammations respiratoires qui peuvent entraîner des problèmes cardiovasculaires. Dans l’autre cas les nanoparticules sont capables de traverser la barrière pulmonaire et donc d'atteindre le sang, ainsi les nanoparticules sont ensuite capables de s'étendre à l'ensemble de l'organisme, ce cas peut également entraîner des problèmes cardiovasculaires, mais pas seulement les chercheurs estiment qu'en passant par les nerfs les nanoparticules sont capables de se retrouver directement en contact du cerveau ce qui pourrait donc engendrer des maladies neurologiques. L'inhalation est d'ailleurs la principale voix de pénétration des nanoparticules même si la voix digestive est non loin derrière car elle se fait à travers certains aliments utilisant notamment des colorants qui sont consommés, pour certain, quotidiennement.
De plus, il est prouvé que certaines nanoparticules sont capables de traverser l'épiderme de la peau, cela fait ils peuvent s'accumuler dans les follicules pileux, il s'agit de cavité où sont formés les poils et également dans les organes qui sécrètent la sueur, les glandes sudoripares. Les conséquences de cette accumulation potentiel n'ont pas encore été clairement définies même si elles dépendent certainement du nanomatériau qui est accumulé, malgré tout certains stipulent l'idée de potentielle formation de cancer.
Cette faible connaissance de ce qui advient des nanoparticules lorsqu'elles sont dans l'environnement pousse de nombreuses personnes à réclamer des mesures pour mettre en place des moyens de prévention à ces risques.
Cependant, certains moyens de prévention sont déjà mis en place, notamment dans le milieu professionnel
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