Analyse Horde du Contrevent page 430
Mémoire : Analyse Horde du Contrevent page 430. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Patrick0212 • 7 Octobre 2019 • Mémoire • 1 814 Mots (8 Pages) • 1 097 Vues
Analyse Passage Horde du Contrevent p.430
Au milieu de paysages désertiques, face au vent, un groupe de vingt-trois personnes forment la Horde, l’objectif premier de cette horde est de contrer le vent pour découvrir son origine. Ils parcourent des milliers de kilomètres, affrontent des dangers insurmontables, comme le Corroyeur, le Siphon, les poursuiveurs et la flaque de Lapsane. Les hordiers doivent rejoindre l’Extreme-Amont qui est considéré comme l’origine du vent, pour y parvenir ils ont une seule obligation; y parvenir avec la seule force de leurs jambes afin de rencontrer les neuf formes du vent. Leur rage de vaincre est gigantesque puisque c’est la 34ème et dernière Horde du Contrevent, tout l’espoir du monde dans lequel les hordiers vivent repose sur eux!
La Horde du Contrevent est une oeuvre de science-fiction, c’est un récit de formation car on peut voir tout au long du roman l’évolution des personnages. Le roman est composé de 23 narrateurs qui sont les 23 hordiers. On observe dans ce récit une polyphonie, ce type de narration nous permet d’avoir plusieurs points de vue sur l’action qui se déroule et l’avis différent des hordiers sur les autres membres de la Horde. L’oeuvre a été publiée en 2004 par Alain Damasio, un écrivain de la fin du 20ème siècle et début du 21ème siècle, Damasio est un grand écrivain qui a consacré beaucoup de temps à la rédaction de La Horde du Contrevent. Il a plus exactement prit 7 ans à écrire le roman. Trois années dédiées à l’écriture en Corse et auparavant, quatre années pour réfléchir à comment le rédiger. S’il a passé autant de temps, c’est pour plusieurs raisons.
La première, est la question des thèmes, qui sont nombreux dans cette œuvre. Ils sont très recherchés et travaillés. Ces thèmes sont donc : l’amour, la haine, le courage, la passion, la patience, et les plus important : la vie et la mort. La seconde raison, c’est que Alain Damasio, passe beaucoup de temps, par sa qualité d’écriture à nous faire ressentir les émotions de chaque personnage mais aussi nous faire imaginer l’ambiance, le contexte de ce monde où vivent les hordiers pour rentrer littéralement dans le livre.
C’est donc cela que nous observerons à travers Golgoth dans le passage que nous allons analyser qui se situe à la page 430 de la ligne 6 à la ligne 30. Pour résumer, c’est lorsque la Horde traverse la flaque de Lapsane. Lorsqu’ils se trouvent sur La Tour Fontaine et qu’un chrone s’est fixé dans la trachée de Firost après qu’il ait prononcé le mot fontaine et qu’Alme Capys essaie de le sauver. Alors que Golgoth s’énerve et commence à lancer des insultes à Capys, elle riposte en lui donnant une gifle. Ce fut donc la goutte qui fit déborder le vase et qui énerva encore plus le traceur qui envoya valser la soigneuse, qui chuta de plusieurs mètres avant d’atteindre l’eau en bas de la Tour.
Cette violence durant ce passage, nous amène donc à la problématique principale qui est la psychologie de Golgoth et sa relation avec les femmes.
Cette problématique nous amène à développer trois axes de lecture. En suivant le premier, nous allons étudier le caractère de Golgoth. Cela nous permettra d’en apprendre plus sur son caractère et sa façon de s’exprimer. Puis pour le second, nous allons nous intéresser à ses relations avec les femmes. Cela nous permettra de savoir ce qui ne va pas entre les femmes et Golgoth. Puis, à l’aide du troisième axe, nous allons observer comment les hordiers réagissent au caractère de Golgoth et à sa violence. Cela va nous permettre de voir ce que penses les autres du Goth.
Nous allons donc maintenant passer au développement de ces trois axes de lecture, les uns après les autres, pour pouvoir trouver des réponses à notre problématique et prendre un ou plusieurs avis.
Pour commencer, nous allons à travers ce passage relever les traits de caractère de Golgoth. En lisant le premier paragraphe de la ligne 6 à 10, on peut déjà observer dans ce discours de Golgoth, une violence aigüe dans sa façon de parler et dans son vocabulaire très sec, ainsi qu’un énervement amplifié par le stress produit par le chrone qui a attaqué Firost. Et cela, est observable durant la majeure partie du récit. Golgoth n’est pas le maître de la Horde pour rien, il a une rage de vaincre et une dureté avec toute son horde, incroyable.
Ensuite, dans la description de la situation donnée par Talweg de la ligne 11 à 28, en plus du caractère mental de Golgoth, l’auteur qui nous fait percevoir la scène grâce à sa façon d’écrire, nous montre, le sang froid du Goth et sa brutalité dans cette scène face à Alme Capys, la seule soigneuse de la horde. En s’immergeant complètement, on voit d’abord « le sang froid » du chef de la horde, avec la décélération de la vitesse du récit, juste après qu’Alme ait donner une claque sur sa joue. Puis, on observe la violence du Goth lorsqu’il arme son coup et qu’il explose avec son front le crâne d’Alme comme si c’était quelque chose de tout à fait normal. Avant qu’elle ne tombe dans l’eau, par chance sans toucher la plateforme du bas de la tour qui aurait été pour Alme une mort instantanée. On voit donc que Golgoth n’a à aucun moment douté de ce qu’il faisait mais qu’il a quand même eu peur comme le dit Talweg, je cite : « il y a eu une sorte de ouf terrible… Même chez le Goth » car la soigneuse aurait très bien pu y perdre la vie, ce qui aurait été une très grande difficulté pour la horde par la suite.
...