UNE POPULATION EN HAUSSE : UN DANGER PLANETAIRE

Si l’augmentation du nombre de la population nécessite une plus forte production agricole et élevage, les ressources alimentaires sont inégalement réparties dans le monde. Cette nécessité d’augmenter les rendements a cependant de graves conséquences non seulement sur la santé mais également sur l’environnement.

Aujourd’hui, la famine touche de plus en plus de population dans le monde. Pourtant, cette population ne cesse d’augmenter. Les raisons de cette famine sont les catastrophes naturelles ainsi que les faibles rendements. Malgré tout, cette famine ne touche pas de manière égale les populations dans chaque partie du monde. Les pays sous-développés et en développements sont plus touchés par la famine que les pays riches comme les Etats-Unis. Pour lutter contre cela, deux options sont possibles, soit en augmentant les surfaces de productions soit en augmentant les rendements. Des solutions partielles puisque la dégradation de l’environnement est remise en jeux avec les problèmes de santé qui peuvent en résulter.

Commençons par la famine dans le monde. La République Démocratique du Congo situé en Afrique est un pays pauvre. La population se nourrit majoritairement de tubercules de manioc. Si l’apport alimentaire recommandé est de 11 280 kJ/jour/personne, sa population ne se nourrit en moyenne que de 8 130 kJ/jour/personne. Environ, 12% de sa population est touchés par cette famine. Un autre cas, celui du Bangladesh, là-bas 80% de l’aliment principal est le riz. Là encore, les apports alimentaires moyens sont insuffisants avec seulement 8055 kJ/jour/personne. Pourtant, aux Etats Unis, l’aliment principal est la viande avec des apports caloriques très élevés. La population y est en suralimentation avec 14 964 kJ/jour/personne causant ainsi des problèmes de santé tel que l’obésité.

Même si la proportion de personne sous alimentées sont en baissent depuis 1971, une légère augmentation a été perçu en 2008 à cause des catastrophes naturelles comme dans le cas du Bangladesh ou encore l’arrivée en masse des immigrants comme au Congo.

Pourtant, si le nombre de population dans le monde continue d’augmenter au fil des années la surface agricole disponible par habitant sera divisée par trois en 2050 comparée à 1960. Si avant, la surface agricole cultivable par habitant était de 0,45 ha, en 2050 elle sera de 0,15. Des solutions doivent alors être apportées.

En effet, de 1960 à 2000 la population est passé de 3 à 6 milliards d’habitants ce qui à engendrer une augmentation de la production de céréales allant de 0,8 à 2,2 milliards de tonnes. Ce qui signifie que la production a augmenté de 1,4 milliards de tonnes. Or, d’ici 2050 la population sera à 9 milliards ce qui signifie que les besoins augmentent également. Pour nourrir l’humanité, il faudra donc produire 3,4 milliards de tonnes de céréales.

L’augmentation de la production peut se faire par une augmentation des surfaces cultivées ou par une augmentation du rendement agricole par unité de surface cultivée.

Voyons maintenant les conséquences de ces deux « solutions ». Pour pouvoir augmenter les surfaces cultivées, certains pays comme Madagascar font une déforestation. Pourtant, la forêt était utile à la population puisqu’elle fournissait des tubercules et était nécessaire pour faire du feu et se réchauffée. Mais le comble dans tout cela ; c’est que la production locale c’est-à-dire de maïs n’a pas augmentée au cours du temps mais au contraire baissée. Résultat,

...