TP 24 : Compte rendu maïs

TP 24 : Compte rendu maïs

De plus en plus d’expériences sont menées pour améliorer génétiquement et domestiquer le monde des plantes, ici le maïs. L’objectif est de montrer comment une plante sauvage peut être domestiquée par l’homme. On débute par étudier la structure générale d’un plan de maïs. Les éléments principaux sont l’épi,  les feuilles et les panicules

Structure générale d’un plan de maïs

                                                     [pic 1]

Le maïs possède donc une tige principale qui porte au sommet un Panicule et il est composé de ramifications latérales très courtes portant des épis femelles. Ces épis femelles ont un rachis important qui ne se désarticule pas avec un grand nombre de grains fois plus long.        Actuellement, tous les scientifiques s’accordent pour dire que les maïs proviennent de la domestication d’une plante, la téosinte. La comparaison du maïs et de la téosinte permet de bien mettre en évidence les caractéristiques de l’évolution des plantes sous l’action de l’homme. Par rapport à la téosinte, le maïs a perdu certains caractères, comme l’égrenage spontané des grains et la coque qui entoure chaque grain, caractères qui jouent un rôle important dans la dissémination de la plante sauvage. En conséquence, sans intervention humaine, le maïs ne pourrait persister. En revanche, ces caractères dérivés du maïs sont très utiles pour son exploitation par l’homme ainsi que d’autres caractères comme le nombre de grains présents dans chaque épi et la grosseur de ces grains.

Il semble donc y avoir des caractéristiques d’interêt du maïs et de ses grains. En effet, les grains de Téosinte sont entourés de glumes soudées alors que Les grains de Maïs possèdent des glumes réduites. De plus, les grains de Maïs ne se détachent pas spontanément du rachis. Cette opération est réalisée au moment de la récolte par les agriculteurs ; le maïs ne peut donc pas se ressemer spontanément. Chez la Téosinte, il n’y a pratiquement pas de rachis : les grains sont soudés les uns aux autres ; à maturité l’épi se désarticule et les grains tombent sur le sol.

Photos de l’aspect des grains de Maïs

[pic 2]

           Pour obtenir les plants les plus efficaces l’Homme a eu recours à la génétique. Durant la première moitié du 20èmesiècle se développe la création de variétés hybrides F1, aux USA, technique qui se répand en France à partir des années 1950. Les scientifiques créaient des lignées pures qui servent de parents aux futurs hybrides par autofécondations successives, pour fixer les caractères d’intérêt mais les individus de ces lignées pures sont peu vigoureux. Il y avait alors des croisements entre lignées pures aux propriétés complémentaires de façon à obtenir des hybrides F1, puis une sélection des hybrides F1 les plus intéressants parmi ceux obtenus.

Le maïs est l’exemple emblématique pour réfléchir aux problèmes de création de nouvelles variétés par transgénèse. Les maïs Bt sont des variétés de maïs qui ont été modifiées génétiquement par l'ajout du gène leur conférant une résistance aux principaux insectes nuisibles du maïs.

Les étapes de la transgénèse

[pic 3]

Cela procure de nombreux avantages à la plante : elle résiste mieux aux insectes, les toxines ne sont pas consommées par l’Homme et elle semble très efficace au vu des essais réalisés. Ce sont donc ici les étapes de la domestication.

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