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Compte Rendu de TP : la commutation sur Ethernet

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Par   •  7 Avril 2013  •  2 328 Mots (10 Pages)  •  1 203 Vues

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COMMUTATION ETHERNET

Compte Rendu de TP

But du TP

Ce TP a pour but de mettre en œuvre et d’observer la commutation sur Ethernet avec un ou plusieurs commutateurs, aussi appelés switch. Nous disposerons d’un équipement de type HP ProCurve 2424M.

1. Installation et accès en mode console

Après avoir relié le switch à un port série d’un PC, nous allons pouvoir accéder à l’équipement en mode console.

Cependant afin de repartir sur une configuration stable nous procédons à un « reboot usine » du switch :

- Appuyer simultanément sur les boutons « Reset » et « Clear »

- Lâcher le bouton « Reset », et maintenir une pression sur le bouton « Clear jusqu'à ce que le voyant « Self Test » commence à clignoter.

Dans le cas où un mot de passe est demandé lors de l’accès en mode console, le mot de passe peut être effacé par une pression sur le bouton « Clear ». Le fait de pouvoir réinitialiser un mot de passe par un simple bouton présente des avantages et inconvénients. En effet l’avantage est que cela permet à un administrateur à la mémoire défaillante de retrouver le contrôle sur le switch. Cependant si l’accès à l’équipement n’est pas contrôlé, cela signifie que n’importe qui peut à sa guise devenir maître du système : c’est un énorme problème de sécurité.

Ensuite pour prendre la main sur l’équipement il suffit de lancer le communicateur série « minicom » via un Shell. Dans le cas ou le port série du PC est correctement configuré à une vitesse de 9600 bauds (configurable dans les options de minicom), le menu d’administration du switch devrait apparaître à l’écran.

Nous allons maintenant pouvoir passer à la configuration du switch.

2. Attribution d’une adresse IP

Même si les switchs sont des équipements de niveau 2 du modèle OSI (couche Liaison de données), il est possible d’attribuer une adresse IP à notre switch. Ce qui signifie que le switch possède une gestion de la couche de niveau 3 (couche Réseau), et c’est la présence d’une adresse IP dans le switch qui va nous permettre d’accéder au commutateur en utilisant des protocoles de niveau applicatif (Telnet et HTTP).

La présence d’une pile IP dans le switch pourrait nous faire penser que le switch serait capable d’analyser les données IP contenues dans une trame afin d’effectuer des traitements « spéciaux » par rapport à un switch de base ; par exemple une gestion de priorités et de règles de commutations suivant l’adresse IP source ou destination.

Nous avons choisi d’attribuer une adresse IP statique au switch, pour ce faire il faut se rendre dans le menu :

2. Switch Management Access Configuration

2.1 IP Configuration

Il n’y a plus qu’à saisir les informations sur la configuration IP :

- IP : 10.10.65.3

- Netmask : 255.255.0.0

De la même manière nous allons donner un nom à l’équipement dans le menu :

3. Switch Configuration

3.1 System Information

Notre switch était le numéro 3 dans la salle, nous l’avons donc logiquement nommé « switch3 ».

3. Accès au switch sans liaison série

Comme nous l’avons vu précédemment, le fait d’attribuer une adresse IP va nous permettre d’accéder au switch via Telnet ou HTTP.

Ces deux méthodes d’accès fournissent un confort à l’administrateur qui peut maintenant configurer ses équipements à distance, cependant un accès « in-band » (accès utilisant la ressource réseau afin de communiquer avec le switch) au switch signifie que l’équipement sera injoignable en cas de problème majeur sur le réseau. Hors en cas de problème sur le réseau, il est impératif pour l’administrateur de pouvoir se connecter sur le switch afin de résoudre le problème. C’est pour ceci qu’un accès en mode console constitue le moyen le plus fiable pour accéder au switch.

La solution optimale consisterai à brancher un modem RTC sur le port console du switch, de ce fait l’administrateur pourrait se connecter à l’équipement à distance (en utilisant lui aussi un modem) même en cas de problème sur le réseau.

De plus, d’un point de vue se bornant au TP, les accès par Telnet et HTTP à l’équipement vont générer du trafic qui risque de nous perturber lorsque l’on voudra analyser les trames circulant sur le réseau. Mais surtout la connexion au switch en HTTP est assez lente et prend beaucoup plus de ressources à l’équipement, ce qui peut parfois conduire un switch, déjà surchargé par la commutation, à planter plus facilement.

Maintenant que notre switch est en état de fonctionnement minimal, nous allons pouvoir passé à la configuration des 2 PCs : PC 6 et PC 7 dans notre cas.

Configuration du PC 6 :

- ifconfig eth0 10.10.65.60 netmask 255.255.0.0 up

Configuration du PC 7 :

- ifconfig eth1 10.10.65.71 netmask 255.255.0.0 up

Une fois les PC configurés et raccordés au switch, nous procédons à des tests PING entre les machines. Après les échanges PING entre les 2 PC, nous décidons de visualiser la table d’adressage du switch via le menu :

Status & Counters -> Address Table

On voit alors clairement les adresses MAC connues par le switch, et vers quel port elles sont joignables. Dans notre cas, vu que les 2 PC ont envoyé au moins une trame vers le switch, celui-ci connaît leur adresse MAC ainsi que leur port de raccordement au commutateur.

Nous pouvons vérifier l’état des ports du switch dans le menu :

Status & Counters -> Port Status

Cet écran nous permet

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