Svt érosion du sol

Activité 4 : érosion du sol

Dans le département du Gers, le risque d’érosion va de fort à très fort suivant les secteurs. Dans une première partie, je vous exposerai les problèmes que pourriez rencontrer dans le Gers et dans une deuxième partie, je vous conseillerai sur quelques pratiques à adopter pour éviter l’érosion des sols de vos vignes.

Pour commencer, il faut savoir que l’eau peut être polluée par différents moyens : la boue, des troubles…etc. Les vignes peuvent causer nombreux dégâts comme des ravines, des envasements, des coulées boueuses ou encore des dépôts dans l’eau.

Il est donc important de respecter la loi sur les risques naturels mise en place en 2005.

le ruissellements des sols peut engendrer la perte totale de l’exploitation et laisser derrière elle un sol parfois irrécupérable.

Après le passage de la pluie dans les vignes, un sol travaillé se retrouve souvent recouvert d’une croûte de battance : lors de la prochaine pluie, l’eau s’infiltrera beaucoup plus difficilement.

Pour un sol nu et non travaillé, on retrouve le même phénomène de croûte avec en plus un tassement progressif de la terre.

Un sol sans couverture est plus vulnérable face aux précipitations.

Concernant l’infiltration de l’eau, un sol travaillé sans croûte permettra un bonne infiltration de l’eau avec un ruissellement faible. En revanche, un sol travaillé avec croûte sera sujet à un ruissellement plus important.

Pour ce qui est d’un sol nu à croûte, l’infiltration est inférieure à 10 mm/heure et le ruissellement de l’eau est très abondant, entraînant le phénomène d’érosion.

Le peu d’expérimentation en la matière ne permet pas de se confronter aux réels dangers en vrai grandeur. Des pratiques classiques tels que le désherbage chimique total ou encore un travail du sol superficiel entraînent de sérieux problèmes environnementaux. De plus, le désherbage chimique est le plus ruisselant et nous savons également qu’un travail du sol n’étant pas efficace sur le long terme est propice à l’érosion en cas de fortes pluies. Entre 2002 et 2005, le désherbage chimique total représentait 40% de ruissellement/an et l’érosion représentait en moyenne environ 9 t/ha.

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