Oral eat
Discours : Oral eat. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aure1248 • 13 Mars 2019 • Discours • 1 839 Mots (8 Pages) • 579 Vues
Oral EAT n°1
- Progression des chenilles processionnaires vers le nord et en altitude
Depuis de nombreuses années, nous avons pu observés un réchauffement climatique dans le monde, favorisant ainsi l’expansion de la chenille processionnaire du pin et particulièrement en France depuis 2014.
En effet seules des températures extrêmement négatives pourraient stopper ou ralentir la processionnaire : en dessous 0 °C les chenilles ne peuvent plus sortir du nid pendant la nuit pour aller s’alimenter ; à partir de -16 °C c’est toute la colonie qui meurt. La chenille a de beaux jours devant elle car rares sont les régions qui subissent d’aussi fortes températures négatives !
- Parc des grands causses
C'est ainsi que les chenilles processionnaires ont progressé vers le parc régional des grands causses situé en Occitanie.
Ce parc a été créé en 1995, il couvre un territoire au cœur d'un des plus importants espaces naturels d'Europe. Ce parce est l'un des plus grands de France, il compte environ 70 000 habitants.
Les grands causses sont situés au Sud du Massif central, bordés à l'Est par les Cevennes, au Nord par la vallée du Lot et au Sud par les plaines du Bas Languedoc . Ils se prolongent à l'Ouest par les plateaux du Lévézou et les Monts de Lacaune. Le parc naturel régional des Grands Causses s'étend sur 327 070 hectares et comprend 97 communes situées dans la moitié Sud du département de l'Aveyron. Le parc comporte une diversité de paysages uniques :
-les causses et les gorges( paysages agropastoraux d'allure steppique, parcourus depuis des siècles par les troupeaux.)
-les avant-causses ( collines et petits plateaux dans villes comme Millau, Saint Afrique)
-les rougiers (ces terres s'étendent entre causses et forêts.)
-les Monts (barrière naturelle en périphérie du territoire du parc, relief principalement peuplés de hêtres, de châtaigniers, de chênes, …)
III) Chenilles processionnaires
a) présentation
La chenille processionnaire du pin est la larve d'un papillon de nuit, le Thaumetopoea pityocampa.
Le papillon qui est la forme "adulte" de la chenille, est nocturne et ne vit généralement pas plus d'une nuit. Cet insecte est connu pour le mode de déplacement de ses chenilles en file indienne. Les processionnaires du pin sont brunes avec des taches orangées. Leurs poils sont urticants.
b) cycle biologique de la chenille
1. A partir de mi juin, un soir d'été, les papillons de la processionnaire sortent de terre. Mâles et femelles s'accouplent, puis les mâles meurent un ou deux jours après.
2. La femelle s'envole et dépose entre 70 et 300 œufs sur les aiguilles de pin. Puis elle meurt à son tour.
3. Les chenilles éclosent 30 à 45 jours après la ponte. Elles se nourrissent avec les aiguilles du pin, et sont reliées entre elles par un fil de soie.
4. Au cours de leur croissance, les chenilles changent de couleur et se couvrent de plus en plus de poils (jusqu'à 1 million).
5. Les chenilles construisent un abri en soie en automne, sur la branche d'un pin. Elles passent l'hiver dans cet abri, et ne sortent que la nuit pour entretenir leur nid et se nourrir.
6. Au printemps, la colonie conduite par une femelle quitte l'abri et se dirige vers le sol. C'est la procession de nymphose : toutes les chenilles se tiennent les unes aux autres et se déplacent en longue file. Une file peut compter quelques centaines de chenilles. Au bout de plusieurs jours, elles s'arrêtent dans un endroit bien ensoleillé et s'enfouissent dans le sol.
7. Deux semaines plus tard, toujours dans le sol, les processionnaires tissent des cocons individuels et se transforment en chrysalides. Elles restent dans cet état pendant plusieurs mois (ou parfois plusieurs années selon les régions).
8. Au bout de quelques mois, chaque chrysalide se métamorphose en papillon, toujours sous la terre. Et puis, un soir d'été, les papillons sortent de terre...
IV) Conséquences
a) présentation
Les chenilles processionnaires sont recouvertes de poils qui, dispersés par le vent ou par nous même (tonte de la pelouse, en essayant de détruire une procession...) peuvent provoquer une irritation chez les personnes et les animaux. La survenue d'effets sanitaires n'implique donc pas nécessairement un contact direct avec les insectes. L'appareil urticant de la chenille processionnaire se met en place au cours du développement larvaire. On peut voir sur la photo que la chenille porte de long poils, blancs et soyeux (grandes soies), ceux-ci ne sont pas dangereux mais ce sont les petites poches qui apparaissent à partir du 3ème stade larvaire et qui sont situées sur la face dorsale des segments abdominaux. Lorsqu'elles s'ouvrent, des milliers de poils microscopiques apparaissent hérissés de barbilles (filaments) comme des harpons.
Ces poils, très légers et fragiles, se détachent très facilement dès que la chenille est inquiétée ou excitée et peuvent être emportés par le vent. Lorsque le poil se brise, dès le premier contact, la substance urticante et allergisante qu'il contient, la « thaumétopoéïne », se libère provoquant des démangeaisons très vives. Ces irritations se caractérisent par des érythèmes ou des éruptions prurigineux accompagnés parfois d'atteintes oculaires ou pulmonaires voire des réactions allergiques plus graves telles que les oedèmes de Quincke ou les chocs anaphylactiques.
Les poils sont très présents dans les nids définitifs puisque deux mues y sont effectuées et peuvent rester urticants pendant plusieurs années s'ils sont préservés de l'humidité.
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