Mesures du temps par la géochronologie

REPUBLIQUE DU BENIN[pic 1]

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE, DE LA RECONVERSION ET DE L’INSERTION DES JEUNES

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COLLEGE CATHOLIQUE DE LA SALLE

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CLASSE DE : 1èreS

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GROUPE N°1

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Exposé de classe

Domaine: Sciences de la Vie et de la Terre

THEME[pic 2]

Membres du groupe                                        Réalisé sous la demande de

• AGBOGBA David
• ALIOZA Marc-Aurel                                M. Jacques Farel HOUNDAI
• AMOUSSOU-CHOUH Gédéon
• HANTAN Sèdégbé
• MEDENOU Jeanne
• OUINSOU Gloria
• PRUDENCIO Renata
• SOUAIBOU-ALASSANE Farid
• WOTO Soussoulè

Année Scolaire : 2017-2018

PLAN

INTRODUCTION

REALISATION

DEFINITION DE LA GEOCHRONOLOGIE

LES METHODES DE DATATION

1. La datation relative

1. Les méthodes physiques
2. Les méthodes paléontologiques
3. Echelle relative des temps géologiques
4. Intérêts de la datation relative
5. Limite de la datation relative

1. La datation absolue

1. Les méthodes de datation absolues

1. Les méthodes radioactives
2. Les méthodes non radioactives

1. Intérêts de la datation absolue
2. Limites de la datation absolue

CONCLUSION

INTRODUCTION

        La restitution de l’histoire de la terre nécessite la mise en commun de plusieurs éléments aussi bien géologiques que chronologiques. Les chercheurs appelèrent l’ensemble de ces éléments, la géochronologie. Cette science, variante de la géologie, a permis de remonter l’Histoire des roches, couches sédimentaires et autres jusqu’à la naissance de la terre. Ainsi, comment la Géochronologie permet-elle la mesure du temps ? C’est dans l’optique de résoudre ce problème qu’il sera apporté des résultats de réflexions sur la définition de la géochronologie, ses méthodes et moyens de fonctionnement, ses intérêts, et ses limites.

1. Définition de la géochronologie

La géochronologie est la branche de la géologie qui permet de dater les différentes formations de la croûte terrestre. Elle a d’abord été relative et basée sur la sédimentation des corps. Mais au vu de ses nombreuses insuffisances, elle est devenue absolue, basée sur la dégradation isotopique des éléments radioactifs des couches stratigraphiques

Ainsi, quel est le principe des datations relative et absolue ?

1. Les méthodes de datation

La datation des éléments de la terre se fait par deux groupes méthodiques : les méthodes de datation relative et celles absolue

1. La datation relative

La datation relative est la méthode qui permet d’établir l’âge des roches les unes par rapport aux autres, c’est-à-dire qu’elle permet de tirer de deux roches, laquelle est la plus vielle sans aucune connotation d’âge exprimée en nombre d’années. Elle contient deux grands groupes : les méthodes physiques et les méthodes paléontologiques.

1. Les méthodes physiques

Elles sont surtout basées sur les principes stratigraphiques et les répartitions paléontologiques des fossiles contenus dans les strates sédimentaires. Nous distinguons plusieurs principes de datation physique à savoir : les principes d’horizontalité de superposition, de continuité latérale, de recoupement, d’inclusion, d’identité paléontologique

-Le principe d’horizontalité de superposition

Elles s’appliquent souvent aux roches sédimentaires et volcaniques. En effet, les roches sédimentaires et les coulées volcaniques se déposent de façon superposée et horizontale. Selon ce principe, une couche stratigraphique non déformée est plus vielle que celle qui la recouvre et plus jeune que celle qu’elle recouvre. Il est quand même à noter que cette méthode ne s’applique pas aux couches sédimentaires ou coulées volcanique trop déformée ou charriée sur une très grande distance.

-Le principe de continuité latérale

Selon ce principe, une couche stratigraphique (strate continue) a le même âge en tout point de son étendue. Il permet d’étendre géographiquement les datations même en cas de changement de nature lithologiques de la strate.

-Le principe de recoupement

Lorsque des formations végétales se recoupent, la plus récente recoupe la plus ancienne. Lorsqu’un évènement affecte des formations géologiques, il est plus récent que celles-ci. Ainsi, en déterminant les divers facteurs des changements géologiques, on peut dater les formations géologiques considérées.

-La méthode d’inclusion

Elle s’applique souvent aux minéraux d’une roche. Ainsi, un minéral inclus dans une roche est plus ancienne que celle-ci. De même, un bloc de roche inclus dans une couche stratigraphique lui est antérieur

-Le principe d’identité paléontologique

Selon ce principe, deux couches ayant les mêmes fossiles stratigraphiques ont le même âge. Mais avant que l’on puisse appliquer ce principe, il faudrait que les couches contiennent des fossiles stratigraphiques.

1. Les méthodes paléontologiques

Elles ont vu le jour au milieu du XVIIIe et sont les plus utilisées.

Charles Darwin, a mis en évidence que les assemblages fauniques avaient changé avec le temps et que chaque temps géologique était caractérisé par un assemblage géologique propre à lui. Par conséquent, si l’on est en mesure de dire qu’un temps géologique est caractérisé par un assemblage faunique défini, on peut en déduire que la couche contenant cet assemblage est de ce temps. Les fossiles peuvent être très importants dans une roche. Ils ont longtemps constitué la méthode par excellence et continuent de nos jours d’être préférées par les chercheurs. On s’est rendu compte en outre que certains fossile ont une durée de vie allongée pendant que d’autres n’ont été découverts que sur un petit intervalle de temps. Ces derniers sont plus utiles pour la datation puisqu’ils représentent un temps donné alors que les fossiles à longue durée de vie sont moins utiles parce que pouvant se retrouver dans des couches d’époques différentes.

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