Les failles transformantes- bilan

Les failles transformantes

En 1965, le scientifique John Wilson nomme « faille transformante » une faille qui décale l’axe de la dorsale océanique par mouvement de coulissage. Ces failles se situent à la frontière entre deux plaques lithosphériques et l’activité sismique y est intense. Ces failles se répartissent autour de l’axe d’Euler. La surface du globe étant sphérique, l’accrétion de lithosphère au niveau de la dorsale ne peut se réaliser à la même vitesse que si l’axe est décalé. Elle n’est pas une zone de formation de plaque ni de subduction : les flux géothermiques ne sont pas plus importants.

Prenons l’exemple de la plus grande faille transformante terrestre, à savoir la faille au niveau du golfe de Guinée : elle fait près de 3000 km de long. Cette faille décale, comme on l’a dit, l’axe de la dorsale qui sépare la plaque sud-américaine de la plaque africaine. Elle est l’une des failles les plus étudiées pour des recherches géologiques.

(image de Google Earth)

Comme on peut voir sur l’image, la confrontation de plaque ne concerne qu’une partie de la globalité de la faille. C’est dans cette partie que l’activité sismique est la plus intense. Les plaques lithosphériques se déplacent en effet en sens contraire donnant naissance à une limite de cisaillement.

Pour conclure, le décalage de l’axe de la dorsale que créé les failles transformantes a été un argument qui a validé la théorie de la dérive des continents qu’a proposé Wegener à la fin du XVIII° siècle. Ce scientifique avait prédit l’existence du contraste lithosphère-asthénosphère.

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