Les dangers de la consommation de drogues
Dissertation : Les dangers de la consommation de drogues. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mathio5 • 6 Mars 2017 • Dissertation • 1 052 Mots (5 Pages) • 1 334 Vues
Les dangers de la consommation de drogues
Friedrich Wilhelm Nietzsche a un jour dit “Ce qui ne tue vous rend plus fort”. Cette citation s'illustre bien à notre sujet car il en présente les limites. Les drogues sont aujourd'hui naturellement consommées notamment par les jeunes pour leurs effets qui procurent un plaisir ou un soulagement immédiat. Ces effets varient selon les produits utilisés, mais aussi de l'usage qui en est fait, selon la sensibilité, l’état physique et psychique du consommateur et selon les circonstances de la consommation. Mais cette consommation expose aussi à des risques et des dangers pour la santé notamment cérébral, le comportement social... En effet, la consommation régulière, à forte dose et lorsque l'on est pas habitué reflète les effets indésirables des drogues comme le “bad trip”, littérallement le “mauvais voyage”. Ce terme était surtout utilisé au sujet des substances hallucinogènes dont le LSD, parce qu'elles peuvent provoquer des hallucinations désagréables, voir menaçantes ou des délires. Dès la première prise, l'expérience peut être très négative. En effet, outre des hallucinations visuelles (visions de cauchemar) et/ou auditives violentes, le “bad-trip” se caractérise par des vomissements, des tremblements, des sueurs, une augmentation soudaine du rythme cardiaque, une pâleur, une forte montée d'angoisse, des crises de phobie ou de panique, vasoconstriction, etc. Dans la panique générée par son état, l'individu peut devenir violent envers lui-même ou envers les autres d'autant si la consommation est combinée à de l'alcool.
L'usage régulier de certains hallucinogènes tels que le LSD, la mescaline ou la psilocybine produisent parfois des “flash back” ou " syndrome post-hallucinatoire persistant ", phénomène de reviviscence imprévisible des effets d'une drogue pouvant survenir plusieurs jours, semaines ou mois après une consommation qui se produit sans nouvelle administration de drogue. Le consommateur revit ainsi indéfiniment des épisodes d'hallucinations auditives et sonores. Avec la persistance, ces phénomènes causent de l'anxiété et un état de dépression.
L'usage régulier de certains hallucinogènes conduit dès les premiers jours vers une accoutumance ; c'est à dire que l'organisme va s'adapter et s'habituer à ces substances. Ainsi, le cerveau incite à augmenter les doses pour continuer de ressentir leurs effets. Cette accoutumance se manifeste par un affaiblissement ou même un épuisement de la réponse à ce stimulus à mesure que l'organisme y est confronté. Dans certains cas les drogues hallucinogènes se révèlent suffisamment traumatisantes pour que l'effet de “bad-trip” persiste plusieurs mois après l'effet de la prise de drogue. L'état dépressif qui en résulte peut conduire au suicide. Cependant, les hallucinogènes n'induisent pas de dépendance physique comme la plupart des drogues mais une dépendance psychologique. Ainsi, le sujet ressent un besoin irrépressible de retrouver l'état induit par la drogue.
La sérotonine est l'un des nombreux neurotransmetteurs que produit l'organisme. Elle intervient dans diverses fonctions cérébrales comme la perception sensorielle, humeur, émotivité, sommeil... L'ecstasy est une drogue de synthèse qui en a des effets hallucinogènes. Par ailleurs l’individu peut ressentir un regain d’énergie, une euphorie et la suppression de certains blocages ou interdits dans les relations avec les autres. L'ecstasy
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