Les 6 questions d’examen de la pensée économique
Dissertation : Les 6 questions d’examen de la pensée économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jihanehd • 27 Décembre 2017 • Dissertation • 4 192 Mots (17 Pages) • 933 Vues
Les 6 questions d’exams de la pensée économique :
1-Le salaire dans la pensée économique.
2-La théorie de l’offre et de la demande.
3-Comparer les conceptions classiques et marxistes de la valeur.
4-Comparer les conceptions classiques et keynésiennes de la crise.
5-La monnaie dans la pensée économique.
6-Le contexte socio-historique.
La valeur et répartition
Introduction :
A travers ce cours gourmant, j’ai pu apaisé ma famine pour le manque que j’avais en matière d’histoire économique qui avait été l’axe de notre apprentissage et le régale intellectuelle qu’on avait eu le plaisir de partager.
Cependant la théorie de la valeur est une des pierres angulaires de la pensée économique.
On peut dire que la question de la valeur est à la fois très simple et extraordinairement compliquée. En revanche, je voudrais éclairer au mieux les principales oppositions en matière de théorie de la valeur et leurs implications.
Développement :
Les Classiques n’ont pas lié la problématique de la valeur à celle de la répartition. Selon Adam Smith la division du travail est la base de la réalisation de la production, c’est la spécialisation de la production, l’homme va échanger tous ce qui excède sa production avec ce qu’il ne produit pas, à ce niveau les Classiques vont poser des questions : Pour quelle base on va faire l’échange ? Comment mesurer la valeur ?
Pour les Classiques, tout bien à deux valeurs :
+Valeur d’usage : c’est l’utilité d’un bien, c’est la condition de la valeur d’échange. Pour qu’un bien ait une valeur, il faut qu’il soit utile.
+Valeur d’échange : C’est la quantité du travail nécessaire à la production d’un bien.
Au niveau de la répartition nous avons 3 classes sociales : Les capitalistes, les travailleurs et les propriétaires fonciers, qui vont se partager la richesse nationale entre elles et ils ne raisonnent pas en termes d’individus et en termes macroéconomiques, chaque classe va prendre une part : les capitalistes (profit), les travailleurs (salaire) et les propriétaires fonciers (rente).
Par contre Marx a lié les 2 problématiques de valeur et répartition, ces 2 écoles adoptent la théorie de la valeur travail comme source de valeur, mais Marx va aller plus loin. La valeur chez les Classiques est déterminée par la quantité de travail nécessaire à la production, la même chose pour Marx mais la seule différence c’est que Marx parle du travail socialement nécessaire, c'est-à-dire le travail de l’ouvrier moyen,
La différence entre la valeur créée et payée c’est la plus-value pour Marx, le salaire est le prix de la force de travail, Marx utiliser la valeur pour l’exploitation de la répartition.
Pour les Classiques on parle de la classe sociale alors que pour les néoclassiques on parle de facteurs de production, c’est pour ça qu’ils ont inventé la microéconomie.
La production est la fonction des 2 facteurs, puisque les 2 sont utiles et nécessaires, donc ils méritent d’avoir un prix.
La répartition n’est pas une problématique sociale mais d’ordre technique, c’est l’élément technique qui les intéresse. Chaque fonction reçoit ce qu’elle mérite en fonction de sa productivité et dans ce cas il n’y a pas d’exploitation ni d’antagonisme de classe, ni de lutte sociale. Chaque facteur de production reçoit l’équilibre de sa productivité marginale.
RENTE : Il y a 2 conceptions dans la rente :
+Chez Adam Smith : intervenu dans une époque où il y a l’importance de l’agriculture, on parle de la rente absolue c'est-à-dire aux propriétaires fonciers, ils ont le droit à une rente quel que soit la nature de la terre.
RA=RN-(PROFIT+S).
+Ricardo va parler de la rente différentielle qui résulte de la différence de fertilité entre les terres. Elle se base sur 2 lois : loi de population de Malthus et loi de rendement (croissance et décroissance).
PROFIT : Dans la pensée Classique, le profit constitue le revenu résiduel c'est-à-dire ce qui reste après la distribution des 2 revenus.
Profit=RN-(S+R).
En ce qui concerne le profit, les néoclassiques le justifieront à 2 éléments :
Profit=Prix et Temps et Prix de Risque.
L’entrepreneur qui, au lieu de consommer immédiatement, va lancer sa production sur le long terme, ainsi l’attente doit être payée puisque l’individu préfère le présent à l’avenir. Quand on investit sur le long terme, il y a un risque, c’est aléatoire et il est légitime que celui-ci soit payé.
Conclusion :
On voit donc à quel point les positions sur la théorie de la valeur conduisent à des visions diamétralement opposées de la société, et on comprend que la théorie de la valeur n’ait jamais été un débat purement intellectuel et désincarné, mais qu’elle a toujours représenté un enjeux politique et idéologique majeur.
La politique de l’offre et de la demande
Introduction :
A travers ce cours gourmant, j’ai pu apaisé ma famine pour le manque que j’avais en matière d’histoire économique qui avait été l’axe de notre apprentissage et le régale intellectuelle qu’on avait eu le plaisir de partager.
Cependant la politique de l’offre et de la demande est une (une petite définition de la politique de l’O et de la D)
On peut dire que la question de la politique de l’offre et de la demande est à la fois très simple et extraordinairement compliquée. En revanche, je voudrais éclairer au mieux les principales oppositions en matière de théorie de la politique de l’offre et de la demande et leurs implications.
Développement :
La problématique des Classiques est principalement celle de la formation des richesses. Leur analyse est donc centrée sur la production et l’offre, de plus, puisque leur époque est encore dominée par la pénurie, ils postulent implicitement que tout produit répond à un besoin. Jean Baptiste Say pense, en principe, que tout produit terminé crée des débouchés pour d’autres produits. En d’autre terme, chaque fois qu’une production augmente son activité, il crée en même temps de nouveaux débouchés pour ses fournisseurs, crée de nouveaux salaires pour ses employés, il crée un surcroit d’activité pour ses distributeurs, cette loi de Say ne veut toutefois pas dire que tout produit trouve nécessairement une demande ou comme l’a interprété « tout offre crée sa propre demande ». Il peut avoir à chaque instant une surproduction générale et durable, si un produit ne trouve pas de preneur, ses producteurs cesseront de le produire et s’orienteront vers d’autres productions. La réflexion Classique se fonde sur la régularisation de tous les problèmes à travers le marché => équilibre automatique c'est-à-dire on n’a pas besoin de l’Etat, on doit faire confiance au marché qui va régulariser la situation de déséquilibre donc la loi de l’offre et de la demande équilibre tout déséquilibre quel qu’il soit en pénurie ou en surproduction.
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